Lancée depuis le 15 avril courant sur l’ensemble du pays, l’opération de dépôt des candidatures dans les BRTC (Bureaux de réception et traitement des candidatures) se clôture dans une semaine, soit le 05 mai 2015, conformément au Calendrier électoral global de la CENI (Commission électorale nationale indépendante) du 12 février 2015.
A une semaine de la fin de cette première opération de dépôt des candidatures pour les provinciales, on ne constate toujours pas d’engouement à travers les cinq BRTC installés dans la ville-province de Kinshasa. Constat : les compétiteurs électoraux, soit les candidats ou les partis politiques de la majorité et de l’opposition de ces échéances électorales, trament le pied.
Ainsi, la CENI doit trouver de solution à ce problème de manque d’engouement qui risque donc d’entrainer la prolongation de l’opération de réception et traitement des candidatures. La centrale électorale congolaise n’a cependant pas de temps à perdre compte tenu du nombre de scrutins, qui sont au total 7, à organiser dans une période de plus en plus serrée.
Plusieurs questions restent cependant pendantes, comme celles liées au financement de ces élections, pour lesquelles, selon des sources, le gouvernement ne sait pas encore débloquer l’enveloppe nécessaire par rapport au plan de décaissement, des conditions posées à la CENI par l’opposition qui gèle jusque-là ses candidatures, l’actualisation du fichier électoral et autres dont l’élaboration du calendrier consensuel.
Une certaine presse invoque même la taille réelle de l’électoral ignorée jusque-là par les partis politiques intéressés par la course. Face à tous ces problèmes, dont certains paraissent complexe, la CENI doit vite trouver des solutions pour tenir son pari. Surtout quand on sait que des partis politiques de l’opposition et certaines organisations de la société civile continuent à réclamer la déprogrammation des élections urbaines, municipales et locales qui sont complexes et peuvent retarder la tenue d’autres scrutins présentés comme très importants, comme la présidentielle et les législatives.
Par Lucien KAZADI T.