Sécurité

Les miliciens identifiés comme du groupe armé du seigneur de guerre Baraka Lolwako, ont attaqué un centre d’enrôlement situé dans la localité Rwahwa, en chefferie des Bashu dans le territoire de Beni (Nord-Kivu), la nuit du vendredi à ce samedi 15 avril 2023. L’armée congolaise a riposté. Elle dresse un bilan de trois Maï-Maï tués lors des échanges des tirs.

Des miliciens de la Coopérative pour le Développement du Congo "CODECO" ont attaqué 3 agglomérations du secteur de Banyali-Kilo, dans le territoire de Djugu en Ituri, ce vendredi 14 avril 2023. Joint au téléphone, le président de la société civile de Banyali-Kilo a dressé le bilan provisoire de 35 civils tués et un important dégât matériel enregistré.

Dans un communiqué consulté ce jeudi 13 avril 2023 par 7SUR7.CD, le commissariat provincial de la police ville de Kinshasa annonce que 3 policiers ont été déjà appréhendés puis transférés au Parquet de Grande Instance de Gombe après mort d'homme survenue lors de « l'interpellation de certains marginaux ayant excellé dans le proxénétisme dans un bordel, situé au quartier GRAMALIC, dans la commune de Ngaliema ».

Le chef rebelle et général autoproclamé Kijangala Magombo, leader du groupe armé Maï-Maï Kijangala, a été arrêté par les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) à Uvira, mercredi 12 avril 2023. Selon le lieutenant Marc Elongo, porte-parole de l'armée dans la partie Sud du Sud-Kivu, ce seigneur de guerre a été capturé avec certains de ses hommes quand il se dirigeait à Mulenge en provenance de la localité de Kitoga en groupement de Lemera.

Au total, 59 jeunes miliciens appelés les « Wazalendo », ont été interpellés par les Forces Armées de la République démocratique du Congo ce mercredi 12 avril 2023, après un échange des tirs signalé entre eux et les rebelles du M23 à Kibumba, dans le territoire de Nyiragongo près de Goma.

Réagissant à l'allegation du député national Paul Babangu selon laquelle le territoire d'Irumu est occupé à 70% par les terroristes ADF en ce jour, le porte-parole des Forces armées de la République démocratique du Congo "FARDC" en Ituri, parle des propos "pré-électoraux" ne reflétant pas la réalité du terrain. Au contraire, le lieutenant Jules Ngongo estime que le territoire d'Irumu est la partie de l'Ituri qui a été pacifiée à moitié, et même à 70 ou 80% par l'état de siège.

Le groupe armé pro-rwandais M23 s'est retiré de plusieurs localités et cités qui étaient jadis sous son occupation au Nord-Kivu. Il s'agit entre autres de Bunagana, cité frontalière avec l'Ouganda, de Rutshuru-centre, chef-lieu du territoire de Rutshuru, et de Kiwanja. Également, la rébellion a quitté d'autres agglomérations comme Karuba, Mushaki, Kirolirwe, Kitchanga, Mweso, Kishishe, Bambo, Tchengerero, Kinyandonyi, etc. Cependant, toutes ces entités abandonnées aux mains de la force régionale restent interdites d'accès aux officiels congolais.

La situation sécuritaire en territoire d'Irumu dans la province de l'Ituri, demeure préoccupante en ce jour. Le député national Paul Babangu, élu dudit territoire, affirme que cette partie de l'Ituri est occupée à 70% par les terroristes ADF qui y font couler le sang depuis plusieurs mois.

Les rebelles d'Allied democratic forces (ADF) ont installé de nouveaux bastions dans plusieurs villages de la localité Babila-Bakaiku en territoire de Beni dans la province du Nord-Kivu.  D'après la société civile de Mamove qui alerte sur la situation à travers son président, les assaillants se baladent dans les agglomérations non contrôlées par les éléments de sécurité notamment dans des champs des cultivateurs. 

Après leur entrée en République démocratique du Congo via la cité frontalière de Bunagana le 31 mars dernier, les éléments de Uganda People's defence forces (UPDF) continuent de se déployer à l'intérieur des frontières congolaises, essentiellement dans les zones d'où le M23 est progressivement en train de se retirer.