Sécurité

Une délégation des rescapés des attaques des rebelles ougandais ADF en séjour à Kinshasa, a formulé plusieurs recommandations aux autorités du pays, notamment la déclaration de Beni comme zone sinistrée. C'était au cours d'une conférence de presse tenue à Kinshasa, capitale de la RDC, le jeudi 22 avril 2021.

Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo ont déployé une nouvelle unité d'intervention et de défense dans la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, en vue d'assurer au maximum la sécurité des habitants. Cette unité a été officiellement présentée à la population le jeudi 22 avril 2021, à travers une patrouille organisée en plein jour dans les rues de Goma et une partie du territoire de Nyiragongo, au nord de la ville volcanique.

Un élément de la Police Nationale Congolaise (PNC) a été tué par des miliciens Maï-Maï qui ont dirigé une attaque contre une usine d'asphalte située à Katwa, en commune de Mususa, dans la sortie sud-est de la ville commerciale de Butembo (Nord-Kivu), la nuit du jeudi à ce vendredi 23 avril 2021. Ces derniers ont également ravi son arme à feu. D'après Mbaytoya Bovick, bourgmestre de ladite commune, qui confirme les faits à 7SUR7.CD, les assaillants se sont servis des armes blanches pour exécutés ce policier.

Le député provincial Saidi Balikwisha a écrit au président Félix Tshisekedi pour obtenir le retrait des Casques bleus onusiens du Nord-Kivu. Dans une correspondance du vendredi 22 avril, transmise à la Présidence de la République le même jour, l'élu du territoire de Beni dit s'en tenir aux manifestations anti-MONUSCO qui se sont principalement intensifiées dans le Grand Nord-Kivu depuis près de 3 semaines maintenant.

D'après le commandant de la Force de la MONUSCO par intérim, le général de division Thierry Lion, depuis le début du premier trimestre 2021, la mission onusienne a déjà fourni 47 tonnes de vivres aux Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC). Déclaration faite par Thierry Lion lors de la conférence de presse des Nations-Unies tenue mercredi dernier à Kinshasa, et dont il a pris part depuis la ville de Goma par vidéoconférence.

Au total, 82 miliciens Bakata-Katanga ont été arrêtés par les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) dans la province du Haut-Katanga. Ils ont été présentés à la presse de Lubumbashi le jeudi 22 avril 2021 par le major Dieudonné Ngoy, chef du service d'information et de la communication de la 22ème région militaire. Selon lui, ils sont constitués en deux groupes, le premier est composé de 47 miliciens arrêtés le 18 avril 2021 dans une église de la place alors que le second regorge 35 personnes arrêtées au quartier Kamasaka dans la commune Annexe.

Le commandant de la Force de la MONUSCO par intérim, le général de division Thierry Lion, a, lors de la conférence de presse des Nations-Unies tenue le mercredi 21 avril 2021, affirmé qu'il y a au moins 120 groupes armés actuellement en République démocratique du Congo. Cette situation, d'après le commandant de la Force de la MONUSCO, représente une menace permanente pour les populations de l'Est du Congo-Kinshasa.

Un élément de la Police Nationale Congolaise (PNC) a ouvert le feu sur deux civils au quartier Virunga, dans la commune de Karisimbi, en ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, la nuit du mercredi à ce jeudi 22 avril 2021. Les victimes sont mortes à la suite de leurs blessures et le policier meurtrier est déjà aux arrêts.

Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) annoncent avoir neutralisé 17 rebelles des coalitions FPIC-CODECO et Chini ya Kilima-FRPIC ce jeudi 22 avril 2021 à Marabo, en territoire d'Irumu dans la province de l'Ituri. La nouvelle est rapportée à 7SUR7.CD par le porte-parole de l'armée dans la région de l'Ituri. "Aujourd'hui, les miliciens qui sont en coalition ont tenté d'attaquer nos positions. Nous avons eu le dessus sur eux, 17 ont été tués, 9 capturés et 4 armes récupérées", a fait savoir le lieutenant Jules Ngongo.

Les dispositifs sécuritaires ont été renforcés dans la ville de Likasi et territoire de Kambove dans le Haut-Katanga par le général Louis Second Karawa, commissaire divisionnaire de la Police Nationale Congolaise (PNC). Dans une tournée d'inspection organisée le mardi 20 avril 2021, le numéro 1 de la PNC dans le Haut-Katanga a tenu deux parades et réunions avec toutes les autorités policières de Likasi et Kambove, dans le but de rétablir "l'autorité de l'État".