Sécurité

Le chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a reçu le mercredi 17 novembre 2021 à la Cité de l'Union Africaine, les députés nationaux originaires du Nord-Kivu et de l'Ituri, deux provinces sous état de siège depuis le mois de mai dernier.  Cette délégation des élus du peuple a été conduite par le président de l'Assemblée nationale de la République démocratique du Congo, Christophe Mboso N'kodia. 

Les rebelles d'Allied Democratic Forces (ADF) sont accusés d'être auteurs de la mort de 7 personnes dans la chefferie des Bashu, en territoire de Beni (Nord-Kivu), la nuit du mercredi à ce jeudi 18 novembre 2021.  La Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC) section du territoire de Beni, qui dresse ce bilan provisoire, explique à 7SUR7.CD que les assaillants ont lancé leur assaut sur deux contrées différentes. Il s'agit des villages Kisanga et Mavughu. 

3 militaires des Forces Armées de la République Démocratique du Congo sont morts dans une  embuscade tendue par les Maï-Maï la nuit de mardi à ce mercredi 17 novembre 2021 à Baraka, en territoire de Fizi au Sud-Kivu. Selon le major Dieudonné Kaseraka, porte-parole de l'armée dans cette partie du Sud-Kivu, ces militaires du 3407ème régiment étaient dans une opération de récupération des vaches volées par ces rebelles.

L'Assemblée nationale a adopté au cours d'une séance plénière organisée ce mercredi 17 novembre 2021, le projet portant prorogation de l'état e siège pour la 12ème fois consécutive dans les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri en proie à l'insécurité depuis plusieurs années. Sur les 287 députés qui ont pris part à la plénière, 280 ont voté pour la prolongation, 3 ont voté contre et 4 autres se sont abstenus. Ce projet de loi ainsi voté sera transmis au Sénat pour seconde lecture. 

Deux agents de sécurité sont morts lors d'une embuscade des présumés miliciens Maï-Maï contre un véhicule de la Police Nationale Congolaise (PNC) commissariat urbain de Butembo (Nord-Kivu) à hauteur de Biasa, au quartier Mukalangirwa, dans le nord de la ville dans la nuit du mardi à mercredi 17 novembre 2021. 

Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont repoussé une nouvelle attaque rebelle contre les civils la nuit de lundi à ce mardi 16 novembre 2021 près de Mikenge en territoire de Mwenga au Sud-Kivu. La nouvelle a été confirmée à la presse locale le même mardi par le major Dieudonné Kaseraka, porte-parole de l'armée dans cette région. Il précise que ce sont des Maï-Maï qui tentaient d'attaquer les civils dans cette partie du Sud-Kivu.

Deux escadrons de la Police Nationale Congolaise "PNC" sont en route pour Bunia dans la province de l'Ituri. L'annonce a été faite ce mardi 16 novembre 2021, par le commissaire général de la Police en charge de l'administration, quelques heures après son arrivée au chef-lieu de ladite province. Selon le commissaire divisionnaire Philémon Patience Mushid Yav, ces  éléments viennent en appui à l'état de siège.

L'Association Africaine de Défense des Droits de l'Homme (ASADHO) section de Beni, se dit très préoccupée par la situation sécuritaire qui "se dégrade" pendant cette période de l'état de siège instauré au Nord-Kivu et en Ituri depuis le 06 mai 2021. Dans un communiqué de presse rendu public ce mardi dans la région de Beni et dont une copie est parvenue à 7SUR7.CD, cette structure parle de la situation sécuritaire qui reste toujours préoccupante à Beni et environs, 6 mois après l'instauration de l'état de siège.

Dix sept civils ont été tués par des hommes armés identifiés aux miliciens FPIC (Front Patriotique et Intégrationniste du Congo), très tôt le matin de ce lundi 15 novembre 2021 à Chabusiku, un village du groupement Tsere dans la chefferie de Bahema d'Irumu. Joint au téléphone, David Zamundu Batagura, chef de ladite chefferie indique que les victimes ont été tuées par machette et d'autres par armes à feu.

Un couvre-feu de 21h à 5h du matin est décrété dans sur toute l'étendue de la ville de Bukavu au Sud-Kivu. Ceci pour permettre aux services de sécurité de mener des opérations et dénicher les malfrats ainsi que leurs cachettes. Cette décision qui ressort du conseil des ministres provinciaux du Sud-Kivu a été annoncée à la presse samedi 14 novembre 2021. Dans sa communication, Jérémie Basimane, porte-parole du gouvernement provincial a indiqué que cette mesure a été prise pour des raisons sécuritaires.