Politique

Les forces politiques et sociales doivent exiger un droit de regard sur les décaissements effectuées par le gouvernement pour le compte des élections législatives et présidentielle.

La loi électorale ayant été nettoyée de toutes « les scories », le cap est désormais mis vers le cycle électoral qui doit se boucler inévitablement en 2016 par la présidentielle. Désormais, acteurs nationaux et partenaires extérieurs, sont tous d’accord sur un fait, à savoir la nécessité d’un dialogue politique pour déblayer le terrain.

Le chef d’État-major général de l’armée congolaise, général Didier Etumba, séjourne dans la ville de Beni depuis mercredi 28 janvier. Accompagné de plusieurs généraux des Forces armées de la RDC, il a affirmé être venu visiter les troupes déployées dans cette zone qui a connu des massacres des civils entre octobre et novembre 2014. Une opération conjointe FARDC-Monusco y est actuellement menée.

La Monusco est en contact avec les autorités congolaises pour faire le point sur la situation des personnes interpellées lors des manifestations contre la nouvelle loi électorale. Le numéro 2 de la mission onusienne, général Abdallah Wafy, l’a déclaré mercredi 28 janvier à Kinshasa. Il a affirmé que la Monusco plaidait pour le déferrement en justice de toutes les personnes interpelées.

La Police nationale congolaise (PNC) a quadrillé depuis la matinée de mercredi 28 janvier la ville de Beni au Nord-Kivu. Des centaines de policiers sont déployés dans plusieurs quartiers de la ville où des partis de l’opposition ont prévu d’organiser un meeting populaire. Mardi dernier, les partis politiques de l’opposition de Beni ont appelé la population à assister à un meeting ce mercredi au Rond-point Nyamwisi de Beni. Tôt le matin, la police a quadrillé certains points chauds, notamment le quartier commercial de Matonge, le rond-point Nyamwisi et Enra.

* De l’avis des observateurs, les Congolais devraient se retrouver au tour d’une table pour s’accorder sur l’essentiel

Accusés d’avoir planifié des actions de troubles de l’ordre public pour la journée de lundi dernier, les douze membres de la ligue de jeunes du parti d’Etienne Tshisekedi ont été relâchés le mardi 27 janvier dernier par la police, à Mbuji-Mayi au Kasaï Oriental. Le gouverneur de cette province, Alphonse Ngoyi Kasanji, a affirmé sur radiookapi, avoir accédé à la demande des responsables de l’UDPS, dans le souci de préserver la paix dans sa juridiction.

(KINSHASA)- Les principales forces de la société civile ont appelé majorité et opposition au consensus sur les questions électorales. Ils l’ont fait savoir à travers un communiqué signé par les ténors et responsables de plusieurs organisations. ‘‘La société civile invite les uns et les autres à mettre de l’eau dans leurs vins, en vue de rejoindre sur invitation qu’elle adressera très prochainement aux concernés avec l’aide la communauté internationale, l’arbre à palabre qu’elle offrira à tous.

La disposition litigieuse a été retirée après quatre jours de violences meurtrières, mais la nouvelle loi électorale adoptée dimanche en République démocratique du Congo ne semble en mesure d'apaiser aucune des craintes exprimées par ceux qui redoutent de voir le président Joseph Kabila s'accrocher au pouvoir au-delà de 2016. Q. Joseph Kabila est-il prêt à quitter le pouvoir ? C'est la question qui occupe tout le champ politique depuis un an et demi.

Depuis l’harmonisation des vues au niveau de la commission paritaire, tous les regards sont désormais tournés vers la Ceni et son président. La communauté internationale comme l’opinion publique congolaise attendent de la centrale électorale la publication du calendrier électoral global.   L’Union Européenne estime que le chemin vers 2016, avec la présidentielle et les législatives au rendez-vous, est balisé Réuni à huis-clos, le conseil de sécurité de l’Onu plaide pour la publication d’un calendrier électoral global.