Culture

Les femmes de toutes les régions en ont assez des guerres interminables qui déchirent le pays, dès lors qu’elles considèrent que ces guerres sont dues à la cupidité des hommes. Elles se sont décidées de faire la grève du sexe pour contraindre leurs hommes à mettre un terme à la guerre.

Ces femmes, ambassadrices de leurs contrées respectives, ont elles-mêmes parlé des réalités qui leurs sont propres, des défis spécifiquement liés à leurs milieux d’origine. Et en même temps, elles ont lancé un vibrant appel au changement des comportements au sein des communautés congolaises.

Les ONG internationales World vision et Save the children ont officiellement lancé le projet « Literacy boost ». Cette initiative lancée mercredi 26 novembre à Kinshasa vise à aider les enfants du niveau élémentaire de l’école primaire à acquérir les compétences requises dans la lecture. Ce projet qui s’exécute en collaboration avec le ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel (EPSP) s’étendra jusqu’en 2017.

*Zaîko Langa Langa, 45 ans déjà…

Cet opus qui renferme 14 titres, MJ 30 qui poursuit présentement une carrière solo l’a réalisé grâce à l’esprit pragmatique de son arrangeur artistique Dikoel Do Akongo l’homme au doigté inexplicable qui maîtrise avec dextérité la guitare rythmique. Il faudra aussi ajouter la présence au chant de l’intrépide Luciana De Mingongo qui a été choisi par Marie José pour faire plus.

Ainsi, devant ce tableau désolant, sachant que la musique est une branche facile de communication, des artistes musiciens de renommée tels que Tiken Jah Facoly, Salif Keita, Amadou et Mariam, Mory Kante, Barbara Kanam et les autres se sont retrouvés dans un studio à Paris pour produire la chanson « Africa non Ebola ». L’objectif poursuivis par ses faiseurs des chansons est simplement celui d’apporter leur contribution à la lutte contre cette maladie qui a déjà fait plus de 5.000 morts en Afrique.

*Porte rouge, siège du groupe Tout Grand BASOKIN, à Kinshasa, a vibré le dimanche dernier, au rythme des ancêtres, avec le chanteur MI-AMOR, meilleur griot  Songye en RDC. Une ambiance euphorique a marqué la soirée de présentation officielle du nouveau disque du directeur artistique de BASOKIN. Fanatiques, collège de fondateurs et notables  songye de Kinshasa et de l’étranger ont rehaussé de leur présence cet événement artistique. 

Mavatiku Michelino a marqué en lettres de noblesse ses prestations de guitariste dans de grands ensembles de musique congolais. WutaMayi compère du précité, a eu un parcours de chanteur- auteur- compositeur empli d’allégresse, dont l’apogée, dans les décennies soixante-dix et quatre-vingt a fait tache d’huile dans le contexte national et international. Malou et Patou, deux talentueuses du chant, ont également apporté leur concours à la réalisation de l’œuvre qui est attendue sur le marché.

Dénommé Biennale Yango, « c’est ça », cette rencontre culturelle va non seulement regrouper plusieurs artistes de diverses nationalités à Kinshasa durant les 29 jours de son déroulement, mais aussi questionner les caractéristiques expressives qu’offre la mère patrie, véritable source d’inspiration intarissable et mine d’idées et de concepts pour les créateurs à travers le monde.

Elle n’est pas vraiment connue dans son pays (la RDC) comme chanteuse et pourtant… Et pourtant ceux qui la connaissent à fond ne mâchent pas leurs mots en qualifiant Odito Reille (photo ci-contre) d’une femme battante et très honnête. Comme on pourra le constater, cette chanteuse congolaise qui se trouve présentement au studio pour l’enregistrement de son nouveau disque cultive sa légende loin des chantiers battus et seules les mélodies de ses chansons tissent sa toile. Bientôt on aura droit à son œuvre dans nos mini-discothèques