Selon un haut responsable de la Cour des Comptes, les barrières à ce débat ont été levées lors de la séance académique consacrée à la loi sur la reddition des comptes 2013, préalable incontournable à l’examen du projet de loi budgétaire pour l’exercice prochain.
Les barrières au débat général sur le projet de loi de finances pour l’exercice 2015 a été débrayé lors d’une séance académique organisée hier mardi 30 septembre au Palais du peuple, siège du parlement.
La nouvelle a été livrée à la presse par un haut responsable de la Cour des Comptes à l’issue de cette séance académique tenue à huis clos et consacrée à l’examen et à l’adoption du projet de loi de reddition des comptes 2013.
Pendant une séance plénière de l’Assemblée nationale tenue mardi 23 septembre dernier, les députés ont refusé d’ntamer le processus d’examen et d’adoption de ce projet de loi de reddition des comptes, parce que ce projet de loi n’était pas accompagné du rapport de la Cour des Comptes.
Or, en vertu de la Constitution, l’examen du projet de budget de l’exercice prochain doit intervenir après le vote de la loi de reddition des comptes de l’exercice précédent.
Avec les assurances données hier par le président de la Cour des Comptes, l’opinion espère que les élus du peuple vont, dans quelques jours, en finir avec la reddition des comptes 2013, pour entamer le débat sur la loi de finances 2015.
Dans cette optique, le premier ministre a entrepris de déposer lundi ce projet de loi budgétaire au bureau du président de la chambre basse.
Pour l’année prochaine, le projet de budget est évalué à 8 milliards 300 millions de dollars américains.
Marcel TSHISHIKU