À Mbuji-Mayi, la mesurette de 3,5 kg de maïs se vend désormais à 6 000 FC, contre 3 500 FC, il y a un mois, soit une hausse d’environ 50 %. Cette flambée des prix suscite de vives réactions au sein de la population.
Les vendeuses pointent des difficultés d’accès au maïs commercialisé par le Service national (SN). Face à cette situation, le gouverneur de province a effectué, le jeudi 18 décembre 2025, une descente au dépôt du SN et au grand marché de Mbuji-Mayi.
Sur place, il a instruit les responsables du SN de faire respecter strictement les règles : interdiction de tout mauvais traitement, vente dans un cadre organisé et limitation à un sac par personne, une mesure saluée par la population.
Il a également ordonné aux services de sécurité de saisir immédiatement tout maïs stocké illégalement, notamment les cargaisons en provenance de Kanyama Kasese dissimulées dans certains dépôts du marché de Dibindi. S’adressant à la presse, le gouverneur a dénoncé une simple spéculation.
"Contrairement aux rumeurs, le prix du sac de maïs du Service National n’a pas changé. Il est toujours vendu à 50 000 FC. Aujourd’hui, chacun a pu acheter au prix officiel", a-t-il affirmé.
Le chef de l’exécutif provincial a enfin réitéré l’engagement du gouvernement à renforcer le secteur agricole et à travailler avec les organisations paysannes afin de prévenir durablement ce type de crise et garantir l’accès équitable aux denrées de première nécessité à Mbuji-Mayi.
Kazadi Lukusa, à Mbuji-Mayi