(Monusco Presse)L’Organisation internationale des migrations (OIM) compte lancer dans un avenir proche une opération d’enregistrement biométrique des déplacés internes en vue de maitriser leurs effectifs pour permettre
au Gouvernement de la République de bien organiser le processus de leur retour dans leur milieu d’origine. Cette annonce a été faite à la presse par Monique Van Hoof, nouvelle chef de bureau de l’OMI à la sortie d’une visite de courtoisie au Gouverneur de province du Nord-Kivu, Julien Paluku Kahongya en son office de travail. L’enregistrement va partir des sites situés tout au tour de la ville de Goma, avant de s’étendre sur les localités de l’intérieur de la Province telles que Rubaya, Masisi-centre et Rutshuru. La conservation des données informatisées sur les déplacés va, à coup sûr, mettre un terme au phénomène de faux déplacés décriés par plusieurs organisations caritatives et ainsi rendre l’assistance bénéfique aux seuls et vrais destinataires.
Tous les groupes armés encore actifs dans l’est de la RD Congo n’ont qu’un seul choix, celui de déposer obligatoirement les armes à défaut de le faire par la force. Le nouveau commandant de la Brigade d’intervention de la Monusco, Général Ramadhan Kimweri, l’a dit à l’issue d’une rencontre avec le Chef de l’Exécutif Provincial, Julien Paluku. Pour ce haut Officier onusien de nationalité tanzanienne, la mission de ses hommes n’a pas du tout changé. Elle reste et consiste à accompagner les FARDC dans la traque et la neutralisation des tous les groupes armés et autres forces négatives à l’instar des ADF, les FDLR et autres groupes armés. Le Général Ramadhan Kimweri a remplacé à ce poste son compatriote, le Général James Mwakibolwa au terme d’un fructueux mandat marqué par la neutralisation, par les Fardc, de la rébellion du M23 dans les territoires de Rutshuru et Nyiragongo et de début, avec succès, de la mise en deroute des ADFNALU en territoire de Beni.
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