
La ville de Beni, capitale provinciale provisoire du Nord-Kivu, dans l'est de la République Démocratique du Congo, a vu ses activités socioéconomiques s'arrêter ce lundi 13 octobre 2025. Cette paralysie fait suite à des manifestations spontanées organisées par de jeunes membres autoproclamés de groupes de pression.
Les revendications principales de ces manifestants incluent le départ de la MONUSCO ainsi que le rétablissement de l'autorité de l'État dans les zones actuellement occupées.
Dès les premières heures de la matinée, des barrages ont été érigés dans plusieurs quartiers de la ville, notamment à Matonge, Malepe, Ngongolio et Butsili.
Les forces de l'ordre sont rapidement intervenues pour disperser les rassemblements. Elles ont fait usage de tirs soutenus, notamment de gaz lacrymogènes, pour maîtriser la foule. Plusieurs secteurs ont été affectés par ces troubles. Le domaine de l'éducation a été le plus touché, comme l'a observé le reporter de 7SUR7.CD lors de sa tournée dans différentes communes.
Dans les communes de Mulekera et Bungulu, les élèves ont été renvoyés chez eux avant la fin de la première période, en raison de l'escalade de la tension.
Néanmoins, le dispositif sécuritaire a été renforcé aux points névralgiques de la ville afin d'assurer la libre circulation des citoyens.
Bantou Kapanza Son, à Beni