La Belgique veut accueillir sur son sol le secrétariat du Traité des Nations unies sur la biodiversité marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale (BBNJ). Elle sollicite l’appui de la RDC à sa candidature.
Pour la ministre belge de l’Environnement, Annelies Verlinden, le soutien de la RDC est important et crédible au regard de la quantité d’eau douce qu’elle détient.
« Nous sommes très contents d’avoir ratifié le traité avec plusieurs pays. Maintenant, nous pouvons commencer l’action. Il est très important d’avoir la RDC, parce qu’il y a beaucoup d’eau douce. Il faut donc le faire ensemble, car protéger les océans ne s’arrête pas aux frontières. Cette collaboration est très importante », a-t-elle déclaré lors d’une mission diplomatique belge organisée à New-York le mercredi 24 septembre.
Pour le compte de la RDC, la ministre de l’Environnement, de développement durable et de la nouvelle économie du climat, Marie Nyange, a répondu positivement à la sollicitation belge, tenant compte des liens historiques entre les deux pays.
« La RDC ne peut qu'appuyer. Ensemble nous pouvons construire une bonne stratégie pour nos pays respectifs. Je suis contente et nous allons soutenir », a-t-elle déclaré.
L’accord BBNJ a été adopté en 2023. Déjà ratifié par 30 pays, il entre en vigueur le 17 janvier 2026. Son objectif est de protéger la haute mer, une zone gigantesque représentant plus de 64 % des océans et échappant à toute juridiction nationale.
Bienfait Luganywa