Le Syndicat des enseignants du Congo (SYECO) accuse l’Inspecteur principal provincial (IPP) du Sankuru I, Sylvain Nkunda Ntumba, de mauvaise gestion et de manque de transparence, notamment dans l’organisation des épreuves certificatives.
Dans une lettre adressée à l’Inspecteur général à l’Éducation nationale et à la nouvelle citoyenneté, le SYECO dénonce une pratique jugée opaque.
« Aucune prévision budgétaire n'a fait l'objet de débat depuis son arrivée. L'IPP présente souvent les prévisions à la veille des épreuves. Les membres les adoptent sous pression et au risque d'enfreindre le déroulement du processus des évaluations. Manque de transparence dans la déclaration des effectifs. À l'hors session, selon la prévision : 9500, A la session ordinaire, selon la prévision: 10.000. À la centralisation des effectifs avec les chefs de centres : 11.195. En termes des calculs, un effectif de 1695 en hors session et 1195 en session ordinaire, soit une somme de 181.875.000 F serait sous la gestion privée de l'IPP », lit-on dans ce document ce mercredi 27 août 2025.
Contacté par 7SUR7.CD, l’IPP balaie ces accusations, qu’il qualifie de « haine personnelle ».
« Je vais simplement dire qu'il s'agit de la haine, parce que avant l'Organisation de la session ordinaire et même après le même signataire cette lettre s'était plein à la justice, je suis allé à la cour d'appel et j'ai été entendu sur tout ce qu'il fait comme allégation, et j'avais montré des preuves qu'il ne s'agissait pas des détournements comme ils disent, et qu'il ne s'agissait pas de délocalisations du Bureau comme ils disent le Bureau est à sa place», a-t-il réagi.
Cette confrontation n’est pas nouvelle. Depuis plusieurs mois, les relations sont tendues entre le SYECO et l’IPP Sylvain Nkunda, sur fond de soupçons de mauvaise gouvernance. Ce bras de fer persistant ne fait qu’accentuer le malaise dans le secteur éducatif de la province, déjà confronté à de nombreux défis structurels.
Alain Saveur Makoba, à Kananga