Des activités socio-économiques ont finalement repris normalement au centre de négoce de Komanda, situé à 75 kilomètres à l'ouest de la ville de Bunia, chef-lieu de la province de l'Ituri. Cette reprise intervient près de 72 heures après le meurtre de plus de 40 civils par les rebelles d'Allied democratic forces (ADF) la nuit du samedi au dimanche 27 juillet dernier.
Des boutiques, des magasins et le transport en commun reprenaient comme d'habitude, a constaté le reporter de 7SUR7.CD.
Dans un entretien à la presse, Dieudonné Tandishabo, président de la société civile dans la région, souligne que cette reprise d'activité est un signal fort pour le retour d'une paix durable. Il appelle la population à faire preuve de la vigilance et à dénoncer tout mouvement suspect.
Des sources sécuritaires, par l'entremise de l'administrateur militaire du territoire d'Irumu, ont salué la résilience de la population locale face à la récente menace de l'ennemi et promettent d'imposer la paix afin d'éviter d'éventuels cas similaires.
Malgré près de trois journées sans activités socio-économiques, le secteur éducatif n'a pas été affecté. À Komanda, dans la sous-division éducationnelle Irumu I, où le go avait été donné par l'administrateur militaire du territoire d'Irumu, les épreuves des examens d'États se déroulent sans aucun incident, au total 359 finalistes y prennent part, a confirmé, Lambabho Komanda chef dudit centre.
Cependant, des quartiers situés au sud de Komanda touchés par la dernière attaque rebelle connaissent un déplacement de la population vers le plein centre de Komanda. Des populations ayant vécu le drame macabre se seraient déplacées, craignant pour leur sécurité.
Joël Losinu, à Komanda