
L'Agence Nationale d'Électrification (ANSER) a procédé ce mercredi 05 mars 2025, à la signature d'un cadre de collaboration pour la viabilisation et la pérennisation des centrales électriques avec des établissements et institutions publics, à savoir : l'INPP, le FOGEC, la CADECO, le SNCOOP et l’OVDA.
Selon le directeur général de l'ANSER, Cyprien Musimar Ndele, ce cadre de collaboration s'inscrit dans l'objectif d'aborder en synergie la question du développement à la base, au regard de l'immensité que constitue la République démocratique du Congo.
« C'est tout le sens que nous reconnaissons à la signature, ce jour, du cadre de collaboration pour la viabilisation et la pérennisation des centrales électriques construites par l’ANSER. Étant donné que la question du développement à la base de notre pays constitue une immensité teintée de complexité, elle nous impose l’impératif de l’aborder en synergie, mieux en consortium », a dit Cyprien Musimar Ndele.
Chaque établissement et institution publique signataire de ce cadre de collaboration va travailler en consortium et en complémentarité, conformément aux missions lui confiées par le gouvernement afin d'accompagner les ménages, les usagers productifs et collectifs.
À en croire le DG de l'ANSER : «... à travers le programme de viabilisation et de pérennisation des centrales électriques construites, nous aspirons à majorer notre capacité d’investir collectivement dans des projets qui puissent porter le souffle du progrès pour de multiples générations à venir, des projets qui perdurent dans le temps. Car, bénéficiant de la maintenance et des mécanismes de viabilisation adéquats une fois le financement arrivé à terme ».
Dans ce cadre de collaboration, l'Institut National de Préparation Professionnelle (INPP) va jouer son rôle traditionnel de formation et d’incubateur d’entreprises. La formation sera axée sur le secteur agroalimentaire afin de former les jeunes des zones électrifiées au développement des chaines de valeur et au secteur de l’énergie électrique.
Le FOGEC, à son tour, s’occupera de la réception des plans d’affaires des entrepreneurs (du secteur de l’électricité ou de développement des chaines de valeur agricoles) et procédera à leur analyse dans un délai de plus ou moins trois mois.
La CADECO, de son côté, se focalisera sur l’inclusion financière et la perception de toutes les recettes des entreprises exploitant les centrales électriques en milieu rural et périurbain.
Quant au Service National des Coopératives et Organisations paysannes (SNCOOP), étant une direction nationale au sein du ministère du Développement rural, il s'attèlera sur l’accompagnement responsable de toutes les coopératives et organisations existantes et œuvrant dans différents secteurs de la vie. Il accompagnera, dans les zones électrifiées, toutes les initiatives locales susceptibles d’être regroupées pour accomplir un but commun.
L'Office des Voies de Desserte Agricole (OVDA) a été intégré dans le consortium pour faciliter l’évacuation des produits locaux par la réhabilitation et l'ouverture des routes de desserte agricole.
Il est à noter que ce consortium disposera enfin d’un comité de pilotage qui assurera le suivi de la mise en œuvre du programme avec des réunions périodiques. Ce comité sera dirigé par l’ANSER. Les évaluations interviendront à mi-parcours et à la fin de chaque année.
Roberto Tshahe