L’inspection générale des finances (IGF) a fait part de la mauvaise gestion de l’université pédagogique nationale (UPN) ressortant du rapport de contrôle de gestion mené de 2015 en mai 2023, période s'étalant sur la direction de plusieurs comités de gestion.
Plusieurs facteurs démontrent le non-suivi de cette université dont :
- La non déclaration et non paiement des impôts à l’état, sur les primes et collations du personnel de l’UPN ;
- Le non-paiement des frais réguliers à la DGRAD, 190.225 USD sur les frais de diplôme de l’année Académique 2021-2022 ;
- La perception des frais illégaux en multipliant les caisses dans les facultés et départements ;
- La non-comptabilisation de 25% des recettes mobilisées par l’Université au cours de l’année académique 2021-2022 et qui sont consommées à la source pour un montant total de 7.470.724.245 CDF ;
- Sorties des fonds du compte n° 2042086876093 de la FBN Bank non justifiées pour un montant total de 5.156.396.114 CDF ;
- Perception des frais illégaux non prévus.
Partant de tous ces facteurs, l’inspection générale des finances formule des recommandations, notamment :
- La suspension de tous les membres du comité de gestion et saisine de la justice ;
- La poursuite de l’encadrement des opérations financières dans le but de limiter les dégâts en évitant les dépenses en dehors de l’institution ;
- Fiscaliser l’UPN suivant la lettre numéro 075/PR/IGF/OM086 et 0195/2023 du 31 juillet 2023 de l’équipe de contrôle adressée au Directeur de Recherche et Assiette fiscale ;
- Demande au ministre de l'enseignement supérieur et universitaire de respecter scrupuleusement les dispositions des textes régissant l'ESU sur la nomination du recteur et l'administrateur du budget ;
- Fixation des barèmes des rémunérations des mandataires des établissements d'enseignement supérieurs publics.
Notons que l'IGF lutte contre les détournements des fonds afin de vaincre les anti valeurs dans les institutions publiques. Il joue un « grand » rôle dans la mobilisation des recettes publiques, depuis l'accession au pouvoir de Félix Antoine Tshisekedi et Jules Alingete à la tête de l'IGF.
Grâce Kenye