À travers une déclaration faite le 20 juillet 2023, des députés provinciaux de la ville de Kinshasa ont dénoncé un lobby politique constitué pour avoir la réhabilitation du président déchu de l’Assemblée provinciale Godé Mpoy.
Ces députés provinciaux accusent Godé Mpoyi de s’appuyer sur ses relations pour avoir gain de cause.
« Très actif et téméraire, l’intéressé s’appuie sur la fibre ethno tribale en appelant à ceux de ses parents qui auraient une parcelle de pourvoir au sein des institutions de la République à travailler pour sa réhabilitation. Question de comprendre si son élection à la tête de ladite institution était due au fait de son appartenance tribale », lit-on dans la déclaration.
Ces élus affirment, par ailleurs, qu’un lobby politique, se livrant à des intimidations, a été constitué pour la cause de l’ancien président de l’APK.
« Curieusement et de sources très bien renseignées, il nous revient d’affirmer qu’un lobby d’acteurs politiques est constitué pour la cause. Lequel lobby se livre insolemment à des intimidations et au chantage envers les députés provinciaux de Kinshasa sous prétexte qu’ils détiendraient les clés des manettes du régime. Que ce lobby politique serait capable d’influencer la décision des juges, en opposition à la dernière dénonciation du chef de l’Etat sur le secteur judiciaire », affirment-ils.
Ces députés s’indignent aussi du fait que Godé Mpoy qui avait dit avoir obtenu de son médecin un certificat de repos intellectuel de 45 jours pour « échapper à sa convocation à la plénière », s’adonne « aisément à analyser la situation socio-économique du pays à travers un média de la place ».
Pour eux, cela est un nouvel acte de « mépris » pour narguer publiquement les députés provinciaux et la population qu’ils représentent.
De ce fait, estimant que l’Assemblée provinciale de Kinshasa est une institution relevant de la Constitution, qui fonctionne selon les règles édictées par son règlement intérieur et non d’un salon politique, ces élus provinciaux disent se préparaient plutôt à l’élection d’un nouveau président et non à la distraction.
Christian Dimanyayi