Une séance pédagogique initiée par l’Inspection Générale des Finances (IGF) a été organisée le mercredi 19 juillet 2023 à l’intention des mandataires des entreprises publiques auxquelles était associée l’Association Nationale des Entreprises du Portefeuille (ANEP).
Les discussions ont tourné autour des mécanismes visant à contribuer à la lutte contre les détournements des deniers publics et à mettre fin à la gestion opaque des finances et biens publics tel que voulu par le chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi.
Occasion pour l’administrateur secrétaire exécutif de l’ANEP d'encourager l’accompagnement de l’IGF dans cette démarche et de relever certaines inquiétudes voire préoccupations des mandateurs publics pendant l’encadrement de l’IGF.
L’Inspecteur général des Finances-chef de Brigade, Gabriel Kabanangi a, pour sa part, présenté le bien fondé du contrôle a priori et concomitant de l’IGF dans les entreprises du portefeuille et les établissements publics.
Dans son exposé, il a fait savoir aux mandataires qu’après avoir constaté lors de leurs missions d’encadrement la mauvaise gestion, les malversations financières, le non-respect des textes légaux et réglementaires, l’option a été lévée de prevenir les dérapages avec le contrôle à priori.
En plus des difficultés de recouvrer les montants détournés, l’IGF s'implique à privilégier cette forme d’encadrement en vue de prévenir les fraudes, les détournements, la malversation financière, pour implémenter la bonne gouvernance au sein des entreprises et établissements publics.
Parmi les objectifs poursuivis, il y a notamment la dissuasion contre toute action de mauvaise gouvernance, le suivi de la mise en œuvre des recommandations des missions précédentes et le respect de certaines exigences de gestion.
Aussi, l’assainissement de la situation financière des entreprises publiques, en dissuadant les « vautours » qui mettent la pression sur les gestionnaires.
Il faudra également ajouter l’amélioration de la qualité de la gouvernance, atténuer les risques de fraude et de gaspillage des ressources, s’assurer de la régularité des actes de gestion.
A son tour, le chef de service Jules Alingete a rassuré les mandataires publics que cette séance pédagogique va les aider à éviter les scandales observés par leurs prédécesseurs.
Il a, par ailleurs, souligné que l’IGF dans sa pratique d’encadrement des dépenses publiques ne coince pas les gestionnaires, encore moins leur met la corde au cou mais plutôt les accompagne.
Après échange par le jeu de question réponse à l’issue de cette séance, les mandataires publics se sont montrés très satisfaits et estiment que c’était très important d’en tirer la meilleure semence.
Rappelons que l’Inspecteur général chef de service adjoint Victor Batubenga et l’Inspecteur Général coordonateur adjoint henry-Paul Kazadi ont, à côté de plusieurs autres inspecteurs géneraux des brigades, participé à cette séance de travail.
Jephté Kitsita