Au cours d’une interview accordée à 7SUR7.CD ce jeudi 6 juillet 2023, le secrétaire général de Nouvel Élan, Blanchard Mongomba, répond coup sur coup à Augustin Kabuya qui a affirmé, lors d’une récente interview à la presse, que l'ancien premier ministre Adolphe Muzito cherche le dialogue en lieu et place des élections.
Pour lui, Augustin Kabuya veut ramener la comédie là où son parti tente avec la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), de trouver des solutions sur la « crise » autour du processus électoral.
« Je pense que Monsieur Augustin Kabuya a manqué une bonne occasion de se taire. J'ai compris que là où des têtes pensantes (Adolphe Muzito et Denis Kadima, ndlr) se réunissent pour discuter des idées, de manière à trouver des solutions idoines et concertées pour sortir notre pays de cette crise qui pointe par rapport au processus électoral en cours, Monsieur Kabuya s'est permis de nous amener une distraction, une comédie. Malheureusement, sa comédie n'a pas de place là où le Nouvel Élan et son leader Adolphe Muzito se mettent pour apporter des propositions qui pourront aider la République pour faire avancer les choses », a rétorqué Blanchard Mongomba.
Nouvel Elan doute de la possibilité d’organiser dans le délai constitutionnel, les élections de décembre compte tenu des pesanteurs liées au fichier électoral mais aussi au financement du processus.
« Il y a un sérieux problème. La CENI aujourd'hui a besoin de 500 millions de dollars pour parachever le processus. Mais jusqu'à présent, la CENI n'a pas reçu ces moyens. La CENI nous a dit par l'entremise de son président qu'elle a un arriéré de 8 mois de salaire. Mais par rapport à toutes ces questions, Adolphe Muzito comme un ancien premier-ministre, connaissant les rouages, il sait vous dire de manière précise qu'avec tout ça, c'est très difficile voire impossible que nous puissions respecter le délai à moins que le gouvernement mette à ce stade cette enveloppe (500 millions de dollars, ndlr) a la disposition de la CENI », a-t-il ajouté.
Pour rappel, l'ancien premier-ministre Adolphe Muzito avait évoqué ce risque de report des élections après son échange, lundi 03 juillet, avec le président de la Commission Électorale Nationale Indépendante.
MD