La loi sur la répartition des sièges a été promulguée, le jeudi dernier, par le chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
C'est le deuxième vice-président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Didi Manara, qui l'a annoncé, ce vendredi, durant les échanges avec les partis politiques, en marge de la convocation de l'électorat pour la députation nationale.
« Après l'adoption de la loi sur la répartition des sièges par les deux chambres du Parlement et sa promulgation hier soir par le président de la République, chef de l'État, rien ne pourra empêcher la convocation de l'électorat à travers le lancement de l'opération importante de réception et de traitement des candidatures », a-t-il déclaré.
Pour lui, le processus électoral, qui devra déboucher sur l'organisation des élections en décembre prochain, est dans une phase cruciale.
« En effet, comme vous le voyez, le processus électoral, conduisant aux scrutins de décembre 2023, est indéniablement à une phase cruciale, dans la dernière ligne droite, pour l'organisation effective des élections aussi bien dans le respect des principes démocratiques et dans le respect des délais constitutionnels », a soutenu Didi Manara.
La loi sur la répartition des sièges a adopté par l'Assemblée nationale, le 05 juin, et par le Sénat, le 15 juin. Ce texte répartit les sièges à la lumière des résultats de la Révision du fichier électoral dont l’identification et l’enrôlement préalables des électeurs se sont déroulés dans trois aires opérationnelles.
Prince Mayiro