L'ancien président ad intérim de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS/Tshisekedi), Jean-Marc Kabund-A-Kabund, n'est pas placé sous mandat d'arrêt provisoire. Il regagne son domicile en homme libre.
Cette décision est tombée ce jeudi 28 juillet 2022 après son audition de plus de 4 heures au parquet général près la Cour de cassation.
Il sera encore verbalisé le mardi prochain, selon l'un de ses avocats qui s'est exprimé devant les médias.
Il est reproché à l'ancien premier vice-président de l'Assemblée nationale « les injures publiques, les imputations dommageables et l'offense au chef de l'État ».
Lors d'une conférence de presse animée le 18 juillet dernier à Kinshasa, à l'occasion du lancement de son parti politique « Alliance pour le Changement », J-M Kabund avait notamment accusé le président de la République, Félix Tshisekedi, d'être « un danger public au sommet de l'État ».
Il a aussi critiqué de manière très sévère sa gouvernance en dénonçant « l'incompétence notoire et la mégestion institutionnalisée ».
Merveil Molo