Dans une déclaration faite le vendredi 22 avril 2022, le parti politique Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECIDé) est monté au créneau pour fustiger la répression de la manifestation organisée par ses militants en particulier, et ceux de LAMUKA en général, devant le Palais du Peuple contre le débat général sur la Loi électorale.
À en croire Devos Kitoko, secrétaire général de l'ECIDé, parti politique cher à Martin Fayulu Madidi, une trentaine de militants ont été blessés par les éléments de la Police, dont 2 ont reçu des balles réelles et se trouvent dans un centre hospitalier de la place.
"Nous avons aujourd'hui une trentaine de blessés dont 5 blessés graves parmi lesquels, un combattant de l'ECIDé qui a vu ses jambes broyer par balle. Il se trouve présentement dans un centre hospitalier de la place, l'autre a vu aussi les policiers loger une balle dans sa jambe, les médecins sont en train de se battre pour soutirer cette balle", a déploré Devos Kitoko.
Dans la foulée, le secrétaire général de l'ECIDé condamne cette répression policière qu'il qualifie d'injustifiée.
"Nous condamnons avec la dernière énergie cette barbarie injustifiée contre les militants pacifiques de notre partie ECIDé qui ne réclament rien d'autre que le consensus, le compromis, les discussions directes entre les parties prenantes avant toute discussion sur la Loi électorale", a indiqué le SG de l'ECIDé.
Pour rappel, le sit-in des militants de la coalition LAMUKA, dont l'ECIDé est membre, devant le Palais du Peuple, a vite tourné à l'affrontement entre ces derniers et les éléments de la Police de la ville de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.
Les forces de l'ordre ont pourchassé ces militants jusqu'au siège de l'ECIDé qui se trouve à proximité du Palais du Peuple. Les éléments de la Police ont pénétré le siège de ce parti pour traquer ceux qui manifestaient.
Dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, les militants du parti de Martin Fayulu accusent les forces de l'ordre d'avoir saccagé le siège de leur formation politique, tout en blessant quelques-uns de leurs collègues.
Jephté Kitsita