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Dans le cadre de la clôture du mois de mars, dédié aux droits des femmes, l'Ong "Femme main dans la main pour le développement intégral" (FMMDI), dont le siège national se trouve à Kananga au Kasaï-Central, a sensibilisé le 30 mars dans la ville de Kinshasa sur la lutte contre les violences, en particulier celles basées sur le genre (VBG) et l'apport des femmes au développement communautaire durable.
Pour Nathalie Kambala, directrice pays de FMMDI, qui a développé le thème "égalité des sexes aujourd'hui pour un avenir durable, cette célébration avait deux objectifs : sensibiliser les kinoises et kinois sur les droits des femmes et le lancement officiel des activités de cette structure à Kinshasa.
"Nous avons clôturé aujourd'hui les activités liées au mois dédié à la promotion des droits des femmes, ainsi que lancer officiellement les activités de l'Ong FMMDI ici à Kinshasa. Nous sommes une structure à base communautaire qui défend les droits de la femme, lutte farouchement contre les violences sexuelles et celles basées sur le genre. Sa création avait eu lieu en 2012 à Kananga, ensuite nous avions élargi la coordination dans plusieurs provinces. Aujourd'hui, c'était le tour de Kinshasa", a-t-elle dit à la presse.
Et d'ajouter : "L'objectif d'ouvrir notre bureau ici, c'est d'élargir notre champ d'actions afin de travailler pour les femmes et filles qui ont besoin du soutien en cas de violation de leurs différents droits. Nous allons donc expérimenter les acquis que nous avons eu à Kananga et ailleurs, car nous nous sentons capables de venir en aide à toute la population et au gouvernement. Notre souci également est de partager nos expériences dans les domaines qui cadrent avec le genre. Nous avons connu des situations de justice sociale, de discrimination, des stéréotypes, des pratiques avilissantes de pesanteur culturelle. A Kinshasa, nous allons apporter notre contribution aux bases déjà posées par d'autres structures féminines".
Pour Christelle Vuanga, présidente de la commission genre, femmes et enfants de l'assemblée nationale, la femme doit être instruite pour qu'elle sache revendiquer ses droits et être utile à la société.
"J'ai rappelé la question des textes car l'idéal c'est de se battre autour des textes de loi. J'ai également rappelé que l'équité ou l'égalité des chances repose sur des femmes instruites, sur l'éducation qu'on donne à la femme qui doit être intégrale. Cette femme doit donc être complète. On a vu que tous les pays qui ont mené une politique féministe, qui ont mis en avant la femme ou la jeune fille, ont des bons résultats sur le plan fonctionnement, la lutte contre la corruption (...). L'idéal serait d'apporter cette alternative en RDC", a-t-elle expliqué en développant le thème "l'équité des genres pour une participation des femmes au développement communautaire et développement durable".
Notons que le troisième thème qui a parlé de "harcèlement sexuel dans le milieu scolaire, frein au développement communautaire durable" a été développé par une représentante de la vice-ministre de l'enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), Aminata Namasia.
Plusieurs personnes et institutions ont rehaussé de leur présence à cette cérémonie de FMMDI. Il s'agit entre autres des élèves venus de plusieurs écoles de Kinshasa, des officiels du ministère de l'EPST et des représentants de certaines agences du système des Nations unies.
Bienfait Luganywa