L'ONU-Femmes insiste sur la représentativité des femmes aux prochaines élections en République démocratique du Congo.
Le mercredi 30 mars dernier, la directrice régionale de l'Afrique de l'Ouest et du Centre de l'ONU-Femmes, Oulimata Sarr, a présenté au bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), représenté notamment par son premier vice-président, Bienvenu Ilanga accompagné du rapporteur, Patricia Nseya, et du questeur adjoint, Sylvie Birembano, son agenda pour la représentativité des femmes aux élections.
« Nous sommes venues à la CENI pour présenter notre agenda. L'ONU-Femmes est une agence des Nations-Unies et nous savons qu'il y a des élections prochaines en 2023. Ce qui justifie la rencontre que nous avons eue avec la CENI qui joue un rôle extrêmement important de conseiller aussi bien du gouvernement que de l'Assemblée nationale. Et le défi que nous essayons de relever ensemble, c'est celui de la représentativité", a déclaré Oulimata Sarr au terme de l'audience lui accordée par le bureau de la CENI à Kinshasa.
Par ailleurs, elle a exprimé le vœu que la parité à des postes électifs consacrée par la constitution en RD Congo, soit respectée.
"La RDC a une constitution qui, en son article 14, consacre la parité pour des postes électifs. Et avec les prochaines consultations électorales, nous souhaiterions que cette parité soit réellement respectée. À ce propos, nous avons eu une discussion enrichissante avec une oreille attentive. La CENI nous a confirmé que son secrétariat exécutif national est paritaire et qu'elle a une politique Genre. Cette dynamique de diversité, d'inclusion en vue de promouvoir le rôle des femmes ne serait qu'à l'intérieur de l'institution est bien une preuve patente de cette adhésion", a soutenu la directrice régionale de l'Afrique de l'Ouest et du Centre de l'ONU-Femmes.
Et d'ajouter : "Aujourd'hui, en tant que alliée, nous avons aussi reçu des conseils en retour. Je pense que les femmes pourront déployer tous leurs plaidoyers et toute leur influence pour que la relecture de la loi électorale inclue la parité et au moins un quota contraignant pour qu'elles soient réellement représentées".
Pour rappel, la directrice régionale de l'Afrique Centrale et de l'Ouest de l'ONU-Femmes a rencontré le premier vice-président du Sénat, Eddy Mundela, mardi dernier. Au cours de cette audience, elle a aussi plaidé pour la représentativité des femmes aux élections à venir.
Prince Mayiro