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Les vendeurs "informels" du carburant communément appelés "Kadhafi", ont été appelés à liquider leur stock dans le but de fermer les dépôts des carburants clandestins de la ville de Kinshasa en République démocratique du Congo.
La décision a été prise le lundi 28 mars 2022 lors d'une réunion organisée entre l'équipe de l'Hydro Task Force et la délégation des vendeurs des carburants appelés "Kadhafis".
Le service de communication du ministère des Hydrocarbures qui rapporte la nouvelle à 7SUR7.CD ce mardi, précise que cette rencontre a permis aux deux parties de permettre l'écoulement des produits pétroliers dans des dépôts afin de permettre aux vendeurs de récupérer leur argent.
"Les échanges ont duré plus longtemps que prévu mais ça valait la peine. Pour l'instant, une solution palliative a été trouvée en vue de leur permettre d'écouler leur stock de produits interceptés par les membres d'Hydro Task Force/Kinshasa dès mardi", explique la dépêche de la cellule de communication du ministère des hydrocarbures.
Dans la foulée, la même source rappelle que "la même délégation qui a pris part à ces échanges" sera reçue jeudi prochain par le ministre Didier Budimbu pour une décision finale.
"Ce qui est certain, l'Hydro Task Force/Kinshasa va poursuivre sa mission d'identification et de fermeture de dépôts clandestins dans la capitale congolaise. Didier Budimbu veut mettre de l'ordre dans son secteur et booster le ministère des hydrocarbures", a-t-il conclu.
Rappelons lundi dernier, des "Kadhafi", propriétaires des dépôts des produits pétroliers, ont manifesté devant l'immeuble de la Territoriale qui abrite le ministère des Hydrocarbures, contre la décision prise par Didier Budimbu, portant fermeture des dépôts des carburants clandestins.
Jephté Kitsita