Les travaux en commission paritaire gouvernement-banc syndical du personnel de l’enseignement supérieur et universitaire (ESU) et de la recherche scientifique démarrent ce vendredi. Ils auront lieu à Venus/Bibwa, dans la commune de la N'sele.
L'annonce a été faite par le directeur de cabinet du ministre de ESU, le professeur Chrysostome Mudogo, à travers un communiqué publié ce mardi 22 mars 2022.
"Son excellence monsieur le ministre de l'enseignement supérieur et universitaire informe la communauté universitaire et scientifique de la RDC du début effectif des travaux en commission paritaire gouvernement-banc syndical du personnel l’enseignement supérieur et universitaire et de la recherche scientifique ce vendredi 25 mars à Venus/Bibwa dans la commune de la N’sele", peut-on lire dans ce document.
Par la même occasion, ce communiqué annonce la convocation par le ministre de l'ESU d'une réunion ce mercredi avec les structures du banc syndical pour harmoniser les vues.
"À cet effet, il demande aux parties prenantes n'ayant pas encore désigné leurs représentants de bien vouloir y procéder dans les 24 heures. Aussi, invite-t-il les animateurs des structures du banc syndical (RAPUCO, Intersyndicale de l'ESURES/ACS/SYNCAS et SYNACASS...) à une réunion d'harmonisation des vues sur les documents de travail de la commission ce mercredi 23 mars 2022, à 14heures, dans la salle des réunions de son cabinet", précise le professeur C. Mudogo.
Via un communiqué rendu public le vendredi dernier, le Réseau des Associations des Professeurs des Universités et Instituts Supérieurs de la République démocratique du Congo (RAPUCO) avait donné un ultimatum de 4 jours au gouvernement pour le démarrage des travaux de la commission paritaire. Au cas contraire, les professeurs avaient menacé de lancer l'opération "Toge dans la rue".
La commission paritaire devra donc statuer sur les modalités d'application des protocoles d'accord signés entre le banc gouvernemental et les professeurs le 14 février dernier et entre le gouvernement et les cadres scientifiques et le personnel administratif le 3 février de l'année en cours.
La grève dans les institutions universitaires publiques avait été lancée le 5 janvier dernier pour être suspendue 2 mois plus tard. Les enseignants réclament notamment l'amélioration de leurs conditions salariales et la correction des grades académiques.
Merveil Molo