RDC : le parti du sénateur Jonas Mukamba rejette le dialogue CENCO-ECC

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Dans une déclaration lue ce samedi 15 novembre 2025, à Kinshasa, à l'issue de son université politique, l’Alliance des Démocrates Congolais (ADECO), parti politique créé par le sénateur Jonas Mukamba, a rejeté le dialogue préconisé par le tandem CENCO-ECC.

Cette formation politique, membre de l’Union Sacrée, soutient plutôt un dialogue mené sous la houlette du chef de l’État, estimant que les négociations proposées par les deux confessions religieuses sont susceptibles de renforcer l’impunité.

« Cependant, dans un cycle violent de répressions-résistances-négociations-intégrations (brassages, mixage), le dialogue de la CENCO, avec les mêmes acteurs criminels et pour les mêmes motifs de prédation, ne saurait être efficace pour mettre fin à ce cycle, et cela au risque de balkanisation de notre pays sans un changement radical de paradigme. Voilà pourquoi l'ADECO rejette le dialogue de la CENCO et s'aligne avec conviction sur le dialogue prôné par le président de la République. Le parti soutient également le renvoi des auteurs des crimes et de leurs collaborateurs devant les instances judiciaires. Halte à l'impunité, à la complaisance et à la politique politicienne de l'opposition si nous voulons une paix durable et pérenne », a déclaré Alain Mbaya, président de l’ADECO, qui a par ailleurs loué l’esprit d’ouverture du président de la République au dialogue.

Ce parti politique a aussi condamné la création de la plateforme de l’opposition « Sauvons la RDC » autour de Joseph Kabila.

« Après avoir échoué à l'option de la guerre à travers l'AFC/M23, il [Joseph Kabila] tente par la voie politique (le conclave de Nairobi) de se replacer comme acteur majeur dans le processus de pacification afin de préserver les intérêts de ses parrains. Malheureusement, c'est sans compter avec son nouveau statut de condamné à mort, une peste à mettre en quarantaine avec tous les complices (13 partis suspendus) déjà contaminés », a dénoncé son président.

L’ADECO s’est engagée sans réserve à appuyer le président de la République pour sa pugnacité à restaurer l'intégrité du territoire national et à reconstruire les infrastructures routières, aéroportuaires, etc. De plus, le parti a apporté son soutien sans réserve aux FARDC dans leur combat contre l'agresseur rwandais et ses supplétifs M-23/AFC.

« La victoire imminente des FARDC sur les agresseurs prédateurs nous projette dans une histoire prochaine focalisée sur le développement, la modernisation de l'appareil de défense et de sécurité, la modernisation de l'économie ainsi que l'accès des populations aux besoins sociaux de base », a souligné son président.

Il a exprimé la sympathie du parti face « à la souffrance multiforme des Congolais du Nord et du Sud-Kivu, qui leur est infligée par les ennemis de la République », et les a rassurés que « le président de la République ne ménage aucun effort pour ramener la paix dans les zones occupées ».

Enfin, l'ADECO s’oppose à toute transhumance des hommes politiques congolais et encourage la gestion rigoureuse des ambitions au sein de l’Union Sacrée.

Il est à noter que cette université politique a connu la participation du secrétaire général de l’Union Sacrée, André Mbata, ainsi que des acteurs de la société civile, Jean-Claude Katende et Jérôme Bonso.

Merveil Molo

 

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