Le procès sur le meurtre de l'activiste pro-démocratie Rossy Mukendi, tué le 25 février 2018 lors d'une marche du Comité Laïc de Coordination (CLC), entre dans sa dernière ligne droite.
Lors de l'audience du lundi 8 novembre 2021 à la prison militaire de Ndolo, la Cour militaire de Kinshasa-Matete siégeant sur cette affaire, a clôturé l'instruction sur les griefs retenus contre les prévenus notamment la commissaire supérieure Carine Lokeso et le brigadier en chef, Tokis Nkumbo.
Bien avant, elle a une fois de plus auditionné certains témoins.
« La Cour a entendu les différents témoins notamment Mukenge Wa Mukenge Alexis qui est présenté par Carine comme l'officier qui avait arrêté l'auteur du tir qui a causé la mort de Rossy Mukendi. Il y avait aussi le commandant du Sous-ciat Molo et le chargé de ravitaillement du commissariat provincial de la police de Kinshasa. Ils ont été confrontés aux questions des parties principalement par rapport à l'utilisation de l'arme qui a servi pour tuer Rossy. La Cour a dit qu'elle était suffisamment éclairée », a expliqué à 7SUR7.CD Me David Tshimanga, l'un des avocats des parties civiles.
Les avocats de toutes les parties vont plaider à l'audience fixée le 22 de ce mois. Il s'en suivra du réquisitoire du ministère public.
« La plaidoirie débutera à l'audience du 22 novembre. On va commencer par les conclusions des parties civiles, ensuite le réquisitoire du ministère public et la plaidoirie de la défense », a fait savoir Me Tshimanga.
Hormis Bivuala en fuite, C. Lokeso et son coaccusé, le brigadier en chef Tokis Nkumbo, sont poursuivis pour violation des consignes et meurtre. Ils sont détenus à la prison militaire de Ndolo.
Merveil Molo