Dans une conférence de presse tenue le 24 août 2021 dernier par le présidium de LAMUKA, le coordonnateur en fonction, Adolphe Muzito a réitéré l’appel à un dialogue entre tous les camps politiques en vue des meilleures élections en 2023.
Selon l’ancien premier ministre, tous les problèmes de la République Démocratique du Congo n’ont pour cause que l’illégitimité des institutions issues de la « fraude électorale de 2018 ».
A cet effet, il estime qu’il faut mettre fin à ce cycle infernal d’illégitimité au sommet de l’Etat à travers des réformes consensuelles pour des meilleures élections en 2023.
« Ils ont refusé (la proposition de sortie de crise proposée par Martin Fayulu en 2019 ndlr), alors qu’on serait en ce moment ensemble, eux ils gèrent le pays et nous nous contrôlons ce qui concerne le processus électoral pour nous réconcilier avec le peuple en 2023, pour que le peuple réprenne sa souveraineté au lieu que des petites nations continuent de nous importuner... C’est pourquoi nous devons nous lever et inonder les rues. Nous n’appelons ni à une révolte ou à une révolution. Tout ce que nous demandons c’est que vous puissiez nous obliger à nous rencontrer, nous mettre ensemble pour les élections à venir. Qu’elles soient meilleures de sorte qu’à travers elles, qu’il y ait la réconciliation, la légitimité et que le peuple reprenne sa souveraineté pour que nous amorcions la construction de notre Nation », a dit Adolphe Muzitu en présence de son allier Martin Fayulu.
Rappelons que cette coalition de l’opposition conteste plusieurs dispositions de la nouvelle loi sur la CENI. Le duo Fayulu-Muzito estime que le débat sur la CENI réside encore au niveau du texte et non des noms des animateurs.
Moise Dianyishayi