À travers un message rendu public le dimanche 14 février 2021, le président de l'Union pour la Nation Congolaise (UNC) a remercié les cadres de son parti mais aussi les membres de sa famille pour avoir organisé des messes d'actions de grâce en faveur de sa libération.
Vital Kamerhe exprime également sa gratitude aux autorités du pays qui ont permis à ce qu'il bénéficie des soins médicaux au Centre Nganda, un établissement hospitalier de Kinshasa, en RDC.
"Je tiens à exprimer ma gratitude au secrétaire général de l'Union pour la Nation Congolaise, à l'ensemble de l'équipe qui l'a aidé à coordonner la réussite de ces cérémonies chrétiennes, ainsi qu'à chacune et chacun des militants de notre parti, l'UNC", dit-il.
Par ailleurs, l'ex-directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi rappelle qu'il a toujours travaillé pour le bien-être de la population. D'où, son appel au soutien à toutes les actions visant à améliorer le social des congolais.
"(...) je rappelle que j'ai toujours travaillé sans cesse pour mon pays et le bien-être de sa population. J'en appelle donc avec patriotisme et dévotion tous les militants et cadres de mon parti, l'UNC, les partis alliés, associations et mouvements affiliés, à soutenir sans faille, toutes les actions tendant à améliorer le social de la population de notre pays d'où qu'elles viennent. Car, notre obsession a toujours été d'œuvrer pour un Congo debout au cœur de l'Afrique et qui marche. C'est la gâchette de l'Afrique que Franz Fanon avait assimilée à un revolver", affirme Vital Kamerhe.
Quant à son procès en appel qui débute ce lundi, il fait savoir qu'il se présentera devant les juges à travers ses avocats vu son état de santé.
"Être humain, ma vie revient à Dieu, je passerai tandis que la République démocratique du Congo continuera à exister. Ce lundi 15 février 2021, compte tenu de mon état de santé actuelle, c'est plein de foi et d'espoir, ragaillardi par toutes vos prières, que je me présenterai devant les juges à travers mes avocats, sachant que Dieu aura touché les cœurs des uns et des autres, pour que la vérité soit dite et qu'à l'issue de ce procès, je sois de nouveau parmi vous", indique-t-il.
Vital Kamerhe a été condamné, au premier degré, à 20 ans des travaux forcés pour notamment "détournement" des fonds alloués au programme de 100 jours du chef de l'État dans son volet infrastructures au mois de juin 2020. Après plusieurs reports, son procès en appel débutera, sauf imprévu, ce lundi 15 février devant la Cour d'appel de Kinshasa-Gombe.
Prince Mayiro