La mission onusienne en République Démocratique du Congo note une nette amélioration de la situation sécuritaire au pays en dépit de certaines poches résiduelles des tensions observées dans certaines provinces notamment le Nord-Kivu, le Sud-Kivu et l'Ituri.
David Gressly, désormais ancien Représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations-Unies en RDC car arrivé fin mandat, parle des efforts considérables qui ont été menés par les casques bleus onusiens en partenariat avec les autorités congolaises.
D'ailleurs, consécutivement à cela, révèle-t-il, 9 bureaux de la MONUSCO sur les 18 qui étaient actifs au pays ont fermé leurs portes alors que 2 autres le seront à la fin du mois de mars prochain.
Lui qui vient d'être affecté au Yémen pour assumer les fonctions de chef de l'Organisation des Nations-Unies sur place, dit quitter le Congo avec fierté et espoir que la situation sécuritaire ira beaucoup mieux.
Il explique que l'ONU a l'idée de travailler avec le gouvernement congolais dans la recherche d'une stabilité pour un développement économique en vue du retrait définitif des Casques bleus.
"On a fait des progrès ici ensemble avec le gouvernement. Malgré les défis qui restent, on a une situation améliorée dans le pays. On voit qu'il y a des conflits dans les zones rurales dans le Nord-Kivu, Sud-Kivu et Ituri. On va se focaliser dans l'avenir dans les 3 provinces. Je suis très optimiste que cette mission va prendre fin", a-t-il dit après une rencontre d'au-revoir avec le gouverneur du Nord-Kivu, à Goma ce jeudi 4 février.
Il sied de rappeler que c'est depuis décembre dernier que Leilla Zerrougui, cheffe de la MONUSCO, est arrivée fin mandat avec toute son équipe. La mission a alors été confiée à la Guinéenne Bintou Keita.
Isaac Kisatiro, à Butembo