Trois groupes rebelles ont intensifié depuis mai 2020 leurs attaques contre les civils en Ituri, à l’Est de la République démocratique du Congo.
C'est ce que font savoir la Mission de l’organisation des Nations-Unies pour la Stabilisation de la RDC (MONUSCO) et le Haut Commissariat des Nations-Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH), à travers un communiqué conjoint consulté par 7SUR7.CD ce vendredi.
Il s'agit, selon ces organes du système des Nations-Unies, de la Coopérative de Développement Économique du Congo (CODECO), les Forces Patriotiques Intégrationnistes du Congo (FPIC) et le Front Populaire d’Autodéfense en Ituri (FPAC) /Zaïre.
Hormis ces trois groupes rebelles, la MONUSCO et le BCNUHD alertent sur le fait que deux nouveaux groupes armés (les FPIC proches de la communauté Bira et les FPAC /Zaïre proches de la communauté Hema), ont intensifié les violences qui se sont étendues dans les territoires de Djugu et Mahagi, au territoire d’Irumu.
Ainsi, ils appellent au renforcement des efforts pour faire césser les violences dans les territoires de Djugu, Irumu et Magali, en Ituri.
Par ailleurs, ils recommandent la poursuite des enquêtes judiciaires, l'arrestation et la traduction devant les juridictions compétentes des auteurs de crimes, l'harmonisation des mécanismes de résolution pacifique des conflits et la poursuite des efforts de réconciliation entre les communautés.
Entre mai et décembre 2020, les attaques ont fait au moins 647 morts, dont 120 femmes et 115 enfants, d’après la dernière mise à jour de la BCNUDH.
Ange Makadi Ngoy