La première dame de la République Denise Nyakeru Tshisekedi a lancé le mercredi 16 décembre 2020 au centre militaire de Binza Ozone, dans la commune de Ngaliema, à Kinshasa, les travaux de l'atelier de sensibilisation des officiers de commandement des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et des magistrats militaires sur les violences basées sur le genre.
Selon un communiqué de la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi parvenu à 7SUR7.CD, ces assises s'inscrivent dans le cadre des 16 jours d'activisme décrétés pour lutter contre les violences faites aux femmes et aux filles à travers le monde.
Cet atelier est organisé par le ministère de la défense en collaboration avec la FDNT sous le thème : "Oranger le monde : Financer, prévenir, répondre, collecter !", précise le même communiqué.
À en croire la Fondation de l'épouse du chef de l'État, des officiers des forces armées seront sensibilisés sur les rudiments de la lutte, leurs obligations par rapport au plan adopté par les FARDC durant cet atelier. Ils seront aussi, ajoute-t-elle, soumis à la signature d'un engagement notamment pour une meilleure prévention et une meilleure répression des violences sexuelles.
D'après la même source, ces travaux visent à contribuer à la réduction des violences à l'endroit des femmes et filles en RDC.
Par ailleurs, la Fondation que dirige Denise Nyakeru Tshisekedi fait savoir que les recommandations qui seront formulées à l'issue de ces travaux de deux jours, seront soumises à la première dame, en sa qualité de championne de la prévention des violences liées aux conflits, pour en faire un plaidoyer au niveau national et international dans le but, entre autres, de sortir la RDC de la liste noire des pays indexés en matière de violences sexuelles.
L'épouse du chef de l'État qui a procédé à l'ouverture de cet atelier reste convaincue que les efforts collectifs contre ce fléau pourront changer l'image des forces armées congolaises pointées du doigt responsables des violences sexuelles, conclut-elle.
Prince Mayiro