Initialement prévu le 20 septembre 2020 à Goma, dans le Nord-Kivu, le mini-sommet convoqué par le président de la République Félix Tshisekedi avec les chefs d'État des pays voisins de la RDC, se tiendra finalement par vidéoconférence dans les tout prochains jours, a annoncé jeudi la ministre des affaires étrangères, Marie Tumba Nzeza.
Dans son communiqué, la cheffe de la diplomatie congolaise n'a pas avancé pas les raisons qui ont conduit à la levée de cette option.
Cependant, des sources diplomatiques contactées par 7SUR7.CD ce vendredi 18 septembre 2020, évoquent plusieurs raisons qui justifient, selon elles, le report du mini-sommet de Goma.
La première raison, d'après elles, ce que le président ougandais Yoweri Museveni n'a pas voulu venir à Goma, craignant pour sa sécurité physique du fait que la capitale du Nord-Kivu est proche du Rwanda.
La deuxième raison, ajoutent les mêmes sources, le nouveau président du Burundi Évariste Ndayishimiye n'est pas disposé de s'asseoir sur la même table avec son homologue rwandais, Paul Kagame.
Nos sources affirment que le président burundais pose comme préalable à sa participation au mini-sommet de Goma l'extradition des putschistes réfugiés au Rwanda.
La troisième et dernière raison, indiquent-elles, le président de l'Angola n'a pas voulu faire le déplacement de Goma, craignant de forts risques de contamination à la pandémie de Covid-19.
Pour rappel, les États africains invités à ce mini-sommet sont le Rwanda, l'Angola, le Burundi et l'Ouganda. Les chefs d'États de ces pays avec le président Tshisekedi, devraient se pencher notamment sur la situation sécuritaire, la Covid-19 et les échanges commerciaux dans la sous-région.
Zabulon Kafubu