Dans un communiqué officiel publié dans la soirée de ce lundi 31 août 2020, le gouvernement provincial du Haut-Uélé, par l'entremise de son ministre en charge de l'éducation, déplore la violence sexuelle perpétrée contre une élève, par un inconnu, alors que cette dernière était « dans un état d'inconscience ».
Azaro Kaniki Françoise, ministre provinciale de l'EPST, genre, famille et enfant qui a lu le communiqué devant la presse affirme qu'il y avait un groupe d'élèves venus d'Erungu à 57 kilomètres de la ville d'Isiro, ont pris un logement au centre diocésain charismatique et ont été visités par des inconnus qui ont emporté plusieurs biens de valeurs dont des téléphones et de l'argent et l'un d'entre eux a violé l'élève.
Les faits se sont déroulés pendant la nuit du dimanche à ce lundi, soit à la veille du début de la session préliminaire des Examens d'État (EXETAT).
« Lors de cette intrusion, une élève a déclaré avoir été violée dans un état d'inconscience. Alerté par les organisations de la société civile spécialisées dans la lutte contre la violence sexuelle, le gouvernement provincial a instruit les services dont la police d'enfants et de lutte contre la violence sexuelle et la mairie d'Isiro, à s'occuper de la situation », déclare la ministre de l'EPST.
La même source affirme que la prise en charge psychologique, médicale, sociale et judiciaire a été organisée par les autorités provinciales. La victime et ses condisciples ont bien passé leurs épreuves de dissertation, d'après la même source.
Un « acte barbare » condamné par le gouvernement provincial qui assure que « toutes les batteries sont mises en marche pour retrouver les auteurs intellectuels et matériels en vue de permettre à la justice de faire son travail ».
Glody Murhabazi