L'inspecteur général des Finances, chef de service, Jules Alingete Key est monté au créneau le jeudi 13 août 2020 au cours d'un point de presse tenu à Kinshasa, pour fustiger les compensations fantaisistes ainsi que les exonérations injustifiées.
Selon Jules Alingete Key, ces deux "fléaux ont massivement élu domicile" dans les finances publiques de la République Démocratique du Congo.
"Entre 2014 et 2016, notre pays a connu une pression fiscale de 14%. C'est-à-dire que le prélèvement que nous avions retiré de l'économie était à la hauteur de 14% du produit intérieur brut. Aujourd'hui, avec la même fiscalité la pression fiscale est descendue à 9%. La différence c'est le produit des compensations fantaisistes et des exonérations injustifiées qui ont massivement élu domicile dans nos finances publiques", a fait savoir Jules Alingete Key.
C'est ainsi que l'inspecteur général des finances chef de service a estimé que l'implication de tous est nécessaire pour combattre les compensations fantaisistes et les exonérations injustifiées.
"Voilà pourquoi nous devons tous nous mobiliser pour combattre ces fléaux qui hypothèquent notre avenir et l'avenir de nos enfants", a déclaré l'inspecteur général des finances récemment nommé par le chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Par ailleurs, l'IGF Jules Alingete Key a précisé que l'effort qui est en train d'être fourni à ce jour par l'inspection générale des finances a notamment pour but de réduire le niveau des exonérations de manière à ce que l'État puisse récupérer des moyens.
Jules Alingete a, par la même occasion, rassuré "les vrais" opérateurs économiques qui disposent des exonérations justifiées que le travail en cours de réalisation au niveau de l'inspection générale des finances se fait de manière professionnelle.
Il a, en outre, souligné que la commission mise en place est composée entre autres de la présidence de la République et de la Primature.
Jephté Kitsita