
Dans une mise au point datée du 26 juin 2020, le directeur de cabinet a.i du président de la République, Désiré- Cashmir Kolongele, a démenti l'information selon laquelle le chef de l'État a claqué la porte du conseil des ministres à cause du vice-premier ministre de la justice.
D'après Désiré- Cashmir Kolongele, le président de la République n'a pas fini la 37ème réunion du conseil des ministres car il devait prendre à une réunion extraordinaire des chefs d'États africains.
"Devant participer à la Réunion Extraordinaire des chefs d'Etats africains, membres du Bureau de I'Union Africaine, tenue par visioconférence ce même après-midi du 26 juin 2020, le président de la République s'est trouvé devant un cas d'empêchement. De ce fait, il a délégué, conformément à l'article 79 de la Constitution, à son Excellence Monsieur le premier ministre, chef du gouvernement, le pouvoir de présider et de terminer la réunion du conseil des ministres", a indiqué le directeur de cabinet a.i du chef de l'État.
Selon une source proche du gouvernement, lors de cette 37ème réunion du conseil des ministres, le gouvernement a découvert que le vice-premier ministre de la Justice Célestin Tunda avait envoyé depuis le 18 juin dernier l'avis favorable de l'exécutif national au parlement sur notamment les 3 propositions de loi initiées par Aubin Minaku et Garry Sakata sur la réforme de la justice.
D'après la même source qui s'est confiée à 7SUR7.CD, le chef de l'État n'a pas du tout apprécié l'acte posé par son ministre de la justice et a eu des mots durs envers ce dernier.
Jephté Kitsita