
Les députés du groupe parlementaire UDPS et alliés ont décidé de ne plus participer aux travaux de la commission politique, administrative et juridique ( PAJ) de l'assemblée nationale.
Pour ces députés, les propositions de lois Minaku et Sakata doivent purement et simplement être retirées.
"On pensait que ce matin avec toutes les réactions qu'il y a eu dans la société, le peuple s'est exprimé, la société civile qui s'est exprimée en manifestant carrément sa désapprobation, toute la classe politique également qui dénonce cette tentative de caporalisation des magistrats, qu'ils allaient purement et simplement retirer ces propositions de lois, mais rien a été fait dans ce sens", explique le député national UDPS Tony Mwaba
Pour cet élu de la Lukunga, cette option a été levée après avoir démontré la violation systématique par ses lois des articles 149, 150, 151 et 152 de la constitution.
"Malgré tous les arguments présentés, les amis qui sont restés ont décidés de continuer d'examiner ces propositions de lois estimant qu'article par article, qu'ils peuvent corriger", renchérit Tony Mwaba.
Pour les députés CACH, il n'est nullement question d'être complice d'une quelconque violation de la constitution.
Pour rappel, après avoir été jugées recevables par la plénière de l'assemblée nationale, les propositions de lois Minaku et sakata entre autre sur la loi organique modifiant et complétant la loi organique portant organisation, fonctionnement et compétences des juridictions de l'ordre judiciaire ont été envoyées à la commission PAJ pour approfondissement.
Elysée Odia