Paul Tshilumbu a fustigé ce samedi 11 mars 2020, la décision de Jean-Marc Kabund, président a.i de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social, (UDPS), le suspendant de ses fonctions de secrétaire national en charge des élections, suivi du processus électoral et porte-parole du parti.
Se confiant à 7SUR7.CD, le professeur Paul Tshilumbu estime qu'il revient à l'exécutif de l'UDPS de se réunir pour lever l'option portant interdiction aux cadres du parti de s'exprimer sur le dossier de 100 jours.
"Pour prendre une décision que les cadres de l'UDPS ne parlent pas je crois que c'est l'exécutif du parti qui doit se réunir comme ça se fait dans tous les partis. On examine la situation de l'heure, on note une attitude, on lève des options", a-t-il dit.
Dans la foulée, le porte-parole de l'UDPS souligne que le parti ne fonctionne pas sur base des injonctions venant de la part d'une personne.
"Donc ce n'est pas lui, il se croit aussi le roi de Kingakati, il est chez lui à la maison et il donne des injonctions au parti. L'UDPS ne fonctionne pas comme ça. Je crois que cette affaire de 100 jours va révéler beaucoup de choses", a fait savoir Paul Tshilumbu.
Il a, par ailleurs, prévenu qu'il défendra l'UDPS jusqu'au bout mais aussi le chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Il a également annoncé qu'il va exercer ses fonctions de porte-parole du parti jusqu'à la tenue du congrès.
Jephté Kitsita