Au cours d'un meeting qu'il a animé le lundi 23 décembre au Terrain de la paroisse 27ème CMCO dans la commune de Kanzala à Tshikapa, le président a.i de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et premier vice-président de l'assemblée nationale, Jean Marc Kabund-a-Kabund, a déclaré que son parti UDPS qui a combattu pendant 37 ans pour instaurer un état de droit et la démocratie en RDC, ne peut jamais lâcher le pouvoir qu'il a aujourd'hui.
"Nous avons beaucoup souffert pour ce pouvoir. 37 ans de lutte et de souffrance, mais aujourd'hui nous sommes au pouvoir nous ne laisserons jamais ce pouvoir après 5 ans ou 10 ans seulement. Nous (UDPS) allons diriger ce pays jusqu'à ce que Jésus viendra. L'UDPS est un grand parti politique pays, il n'y a aucun parti politique qui peut se mesurer à nous", a dit Jean Marc Kabund.
Il est longuement revenu sur la situation de la coalition FCC-CACH qui dirige actuellement le pays.
"Vous avez entendu parler de la coalition qui nous lie à nos amis qui ont la majorité à l'assemblée nationale et dans les assemblées provinciales. Nous ne pouvions pas nous imaginer un seul instant que ceux avec qui nous marchons ensemble, nous mangeons et buvons pouvaient faire des complots contre le chef de l'État. Ils se sont réunis et ont fait venir des professeurs des universités du monde avec comme objectif, cogiter sur la possibilité pour eux de revenir au pouvoir", a indiqué JM Kabund sous les applaudissements de la population.
Et d'ajouter, "La coalition ne peut exister que quand il y a respect mutuel, sincérité et les intérêts du peuple. Mais au regard de ce qui se passe, il y a des gens qui sont avec nous dans la coalition mais qui veulent voir le peuple souffrir. Je vous demande, vous, population du Kasaï qui avez souffert jusqu'à verser votre sang pour le pouvoir qu'a Félix Tshisekedi de vous tenir prête à défendre ce pouvoir lorsque je donnerai le mot d'ordre".
S'agissant des menaces de destitution de son poste de vice-président de l'assemblée nationale, Kabund a déclaré que ce poste n'est pas un cadeau.
"J’ai entendu des individus ou un groupe d'individus menacer de me destituer soi-disant qu'ils sont majoritaires. Je leur réponds que le jour qu'ils essayeront, nous, UDPS, demanderons au soleil de s'arrêter et nous appellerons le peuple qui est notre majorité à venir saluer leur majorité. Et après le soleil se couchera", a-t-il menacé.
Fabien Ngueshe, au Kasaï