Election à l’Assemblée nationale : le dépôt des candidatures clôturé à 16 heures

Vendredi 16 octobre 2015 - 12:04

Prévue à 18 heures de Kinshasa, la fermeture des bureaux de la chambre basse est intervenue 2 heures plus tôt

Le dépôt des candidatures à l’élection d’un nouveau 1er vice-président et d’un nouveau rapporteur du bureau de l’Assemblée nationale a eu effectivement lieu hier jeudi 15 octobre aux services de cette chambre législative au Palais du peuple, siège du Parlement.

Cette opération avait été annoncée la veille par le président de la représentation nationale, au cours d’une séance plénière pendant laquelle il avait publié un calendrier électoral aménagé.

Parmi les 3 députés nationaux ayant déposé leurs candidatures, se trouve notamment Floribert Luhonge Kabinda Ngoy. Ce dernier a postulé pour le poste de 1er vice-président. Il est membre du parti  » PPPD « , appartenant au groupe parlementaire  » Unité  » et à la plateforme  » Majorité présidentielle  » (MP).

Un autre député national, Nono Berocan Karaure, a postulé pour le poste de rapporteur. Il est membre du parti  » CCU « , cher au ministre Lambert Mende, porte-parole du gouvernement de la République et indiscutablement appartenant à la MP.

Ce député appartient au groupe parlementaire  » Terre d’avenir « .Ces 2 candidats jouissent du soutien de la plateforme politique proche du chef de l’Etat, Joseph Kabila.

Député national non inscrit, Henri Thomas Lokondo a, lui aussi, déposé sa candidature pour le poste de 1er vice-président. Il est membre du parti  » Union Congolaise pour la Liberté  » (UCL) et jouit, selon certaines indiscrétions, du soutien de l’Opposition politique.

Dans sa communication à l’assemblée plénière la veille, le président de l’Assemblée nationale avait précisé que l’opération du dépôt des candidatures prendrait fin à 18 heures de Kinshasa.

Les observateurs ont constaté que les services du bureau de la chambre basse ont fermé leurs portes vers 16 heures. Dans ces conditions, les députés qui se seraient hasardés de se pointer au siège du parlement après 16 heures, ne s’en prendront qu’à eux-mêmes.

Par Marcel Tshishiku