Sécurité

Ce sont de bandits opérant en ville de Bunia et ses environs arrêtés par la police il y a quelques jours lors d'une opération lancée pour traquer les malfaiteurs. Parmis ces hors la loi, figurent notamment 2 militaires des FARDC, des enfants de la rue communément appelés "SHEGUE" et une évadée de la prison centrale de Bunia qui a été aussitôt remise aux autorités pénitentiaires.

  Un groupe d’hommes inconnus a, dans la soirée de ce mercredi 29 mai 2019, lancé un assaut contre une position des forces loyalistes commises à la barrière de Kyambogho située à la sortie sud de la ville de Butembo, dans le territoire de Lubero au Nord-Kivu. S'en est suivi un échange des tirs entre les forces de sécurité et les assaillants.  Le premier coup de feu a été entendu dans cette partie autour de 17h, heure locale. Ce qui a provoqué une psychose dans le chef des habitants qui se sont enfermé dans leurs maisons.

Depuis plusieurs jours, les présumés rebelles ADF ont choisi de s'exprimer à travers les civils qu'ils kidnappent. Une fois de plus, ces terroristes se sont exprimés ce mardi à travers les civils qu'ils ont enlevés la semaine dernière à Samboko et ses environs avant de les relâcher la nuit de lundi dernier à mardi 28 mai 2019 dans la même contrée à Mayisafi territoire de Beni. Ces otages étaient au nombre de 29 dont des femmes et des jeunes.

Après la libération de 22 civils lundi dernier par les présumés rebelles ADF, 13 autres civils viennent d'être relâchés ce mardi 28 mai 2019 à Mayisafi territoire de Beni au Nord-Kivu. Ces personnes s'ajoutent sur la liste d'autres qui sont arrivées à Eringeti ce mardi après plusieurs jours de captivité par les rebelles à Samboko- TchaniTchani la semaine dernière. Lors de ces kidnappings, de violents combats avaient opposé ces rebelles aux éléments FARDC causant le déplacement massif de la population et plusieurs dégâts matériels.

Au total, 22 civils dont des hommes et des femmes ont été libérés lundi 27 mai 2019 par les rebelles ADF après plusieurs jours de captivité. Ces civils étaient kidnappés à Samboko-Tchani Tchani jeudi dernier où plus de 50 personnes étaient emportées après l'incursion des rebelles dans cette partie.  Des maisons de commerce et structures sanitaires aux côtés d'un mort étaient enregistrés sur place lors de cette incursion.

Dans une rencontre dite "de vérité" organisée par la société civile de Mataba-Kabasha-Kalungu et d'ailleurs, du territoire de Beni lundi 27 mai 2019 à Kabasha kavakubi derrière l'église CBCA (Communauté Baptiste au Centre de l'Afrique), la population a été surprise de voir les miliciens et les éléments FARDC partagés les mêmes idées autour de la prévention de la maladie à virus Ebola.

Des miliciens maï-maï ont, dans la matinée du dimanche 26 mai 2019, enlevé un catéchiste de la paroisse catholique de Kabasha, située dans le secteur de Rwenzori, dans le territoire de Beni. La société civile/coordination du Nord-Kivu qui donne l’alerte, indique que l’otage a été conduit dans une destination inconnue alors qu’il venait de prêcher la première messe et qu’il s’apprêtait dire la deuxième. 

Des kidnappeurs ont, dans la nuit du dimanche à ce lundi 27 mai 2019, pris en otage deux habitants du quartier Buzito, dans le territoire de Rutshuru au Nord-Kivu. D’après nos sources dans la région, l’un des otages a su s’échapper des mains de ses ravisseurs, plutard dans la nuit du dimanche.  L’autre reste par contre en captivité, affirment-elles. Ces victimes du phénomène «Kidnapping» à Rutshuru ont été enlevées l’une au sud de Kiwanja et l’autre dans son champ.

Des bandits armés ont ciblé la résidence du maire adjoint de Butembo située au quartier Bwinyole dans la commune de Kimemi peu avant 19h le vendredi 24 mai dernier. Lors des accrochages entre les assaillants et les gardes du domicile de l'autorité urbaine, un policier a été abattu alors qu'un autre a été sérieusement blessé avant d'être précipitamment conduit à l'hôpital général de Matanda pour des soins d'urgence. Sa situation est jusque-là critique, car dépêché aux soins intensifs, rapportent les sources contactées.

Le groupe État islamique a revendiqué une nouvelle attaque jeudi 23 mai dernier dans l’est de la République Démocratique du Congo à travers son canal officiel. Selon l’Agence France Presse, "AFP", citée par RFI et qui se réfère à une traduction par le Site Intelligence Group, le dernier communiqué de l'organisation Etat islamique indique une attaque à «Chianchiani», en précisant que les soldats du Califat ont donné l'assaut à des baraquements des FARDC, ce qui a conduit à en tuer et à en blesser plusieurs, tandis que d'autres ont fui.