(KINSHASA)- Quelques heures après sa révocation, le leader du Mouvement social pour le renouveau, Pierre Lumbi ne désarme pas. Son parti a lancé un véritable message au peuple congolais intitulé : ‘‘peuple congolais, lève-toi, cette affaire te concerne’’. Un message fort qui appelle presque à résister contre les éventuels tripatouilleurs de la constitution. Dans cette dure épreuve de confrontation, l’ex-conseiller spécial de Kabila a le soutien réitéré
de son parti.
Politique
(KINSHASA)- Le leadership de Kyungu wa Kumwanza est contesté à l’Union nationale des fédéralistes du Congo. Depuis que ‘‘Baba’’- le sage s’est emballé dans la fronde contre le président Kabila, les cadres de son parti principalement les députés, lui ont tourné le dos.
(KINSHASA)- Léonard She Okitundu est formel. Les leaders de G7 sont manipulés et instrumentalisés par une partie de la communauté internationale qui en veut au pouvoir en place. Le sénateur ancien dircab du chef de l’état pense qu’ils seront désillusionnés parce que, dit-il, ils surestiment la force de ceux qu’ils les manipulent. ‘‘Le groupe de 7 se trompe d’options parce qu’il croit que la partie de la communauté internationale qui les instrumentalise est, assez point, puissante qu’elle peut influer négativement sur les cours de choses politiquement dans notre pays.
Les tergiversations enregistrées sur le parcours de l’organisation du dialogue national initié par le chef de l’Etat ne font pas désarmer le speaker de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku. Dans son discours de rentrée parlementaire de septembre en RDC, le président de la chambre basse s’est appesanti particulièrement sur les vertus du dialogue. Ordinairement consacrée à l’examen du budget de l’Etat, la session de septembre 2015 risque de voir ce volet de la mission du Parlement relégué au second plan.
Dans son mot de circonstance à l’ouverture de la session de septembre au sénat, le président de cette Chambre haute du parlement congolais sollicite, de la part des acteurs politiques. Cela par la concentration de tous les moyens disponibles sur les scrutins à délais constitutionnels incompressibles.
Membre éminent du Groupe des 7 (G7), Charles Mwando Nsimba pourrait rendre son tablier ce jeudi 17 septembre.
Des sources croisées révèlent que l’élu de Moba et patriarche du Katanga pourrait déposer sa démission du poste de 1er vice-président de l’Assemblée nationale. Une façon, précisent ces sources, pour Charles Mwando de tirer les conséquences de la prise de position de son regroupement politique. Si l’intéressé a gardé silence toute la journée d’hier, certains de ceux qui le connaissent, jugent vraisemblable cette option.
La décision du Bureau politique de la MP est tombée hier comme un couperet.
Après la révocation d’Olivier Kamitatu et de Pierre Lumbi, des motions contre Mwando Nsimba en gestation à l’Assemblée nationale.
Hier, au cours de sa réunion élargie à d’autres sociétaires, le Bureau politique de la Majorité présidentielle a été sans pitié face à la dernière lettre du G7 (groupe de sept partis) adressée à l’Autorité morale. Il s’est agi de la lecture du mémo en présence des concernés avant que le Bureau ne prenne acte de ce qu’il considère comme l’auto exclusion du G7.
On le sentait déjà avec la réplique, hier à l’ouverture de la session de septembre à l’Assemblée nationale, d’Aubin Minaku. Prenant à contre-pied la position du groupe de sept partis dit « G7 de la Majorité présidentielle », le speaker de la chambre basse exigeait, lui, que le processus électoral à la base. Et lorsque fut annoncée la réunion du Bureau politique de la Majorité, cela renseignait déjà sur une décision face à la situation créée par le G7. C’est de la sorte que, sans surprise, le Bureau politique a pris acte de « l’auto exclusion » du G7.
Révoqué du Bureau politique de la Majorité à la suite de la lettre du G7 au chef de l’Etat dont il est signataire, Antoine Gabriel Kyungu wa Kumwanza, n’a pas de souci quant à son avenir sur la scène publique. " Je suis politicien, je suis un élu, je reste totalement l’élu du Katanga et je suis président d’un parti, je vais continuer à exercer mes activités politiques ", a-t-il fait savoir.