Politique

Lors de la reprise des travaux du dialogue lundi 5 septembre, la plénière qui s’est réunie pour la première fois a revu à la hausse le quota des participants à ce forum. Une source proche de la facilitation renseigne à Radio Okapi que les composantes majorité présidentielle, opposition et société civile, bénéficient de vingt-cinq délégués de plus. En clair, le nombre de délégués de la MP et l’opposition passe de 68 à 93 délégués. La société civile qui avait 39 délégués, en aura désormais 64. Les personnalités invitées par le facilitateur passent de 25 délégués à 30.

CHRONIQUE D’UNE IDYLLE QUI NE POUVAIT PAS DURER   1. D’UNE ASCENSION FULGURANTE A UNE EXCOMMUNICATION PROGRAMMEE L’histoire de Willy MAKIASHI fait partie de ces réalités qui parfois ressemblent beaucoup aux contes que les anciens avaient l’habitude de ressasser autour d’un foyer bien entretenu pour charrier des leçons morales.

Le dialogue est verrouillé de l’extérieur comme de l’intérieur. De l’extérieur, la feuille de route du Rassemblement ne laisse aucune chance à la Majorité présidentielle de tripatouiller l’ordre constitutionnel. De l’intérieur, les opposants, qui prennent part au dialogue, entendent porter essentiellement les mêmes revendications.

Majorité présidentielle et Opposition auraient sollicité et obtenu difficilement du facilitateur une rallonge de leurs équipes, passées de 68 à 93 membres chacune… Les discussions étaient chaudes dans les deux camps… Au PPRD, Bernadette Pundu, frustrée dimanche pour n’avoir pas été retenue, a quitté la réunion avant les ténors quand Jean-Colin Musonda, le directeur de cabinet de l’AFDC Modeste Bahati, a carrément claqué la porte Premières fissures dues au dialogue dans les rangs de la Majorité présidentielle -MP.

En RD Congo, chaque fois que le pays  tend à organiser un forum censé sortir la nation du bourbier, l’histoire se répète. Aujourd’hui même ceux qui rejetaient le dialogue sont devenus des grands défenseurs de ce forum.

Secrétaire exécutif fédéral du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD/Chine), Stephen Bwansa se félicite de voir enfin que le dialogue tant attendu en République démocratique du Congo (RDC) vient de démarrer, depuis le 1er septembre 2016, après de longues nuits de tractations politiques. Faisant partie de la diaspora congolaise, ce digne fils du pays a réuni, le 2 septembre dernier, à Pékin, tous les compatriotes de son pays vivant en Chine, pour saluer le démarrage de ce forum qui, pour lui,  » reste l’unique moyen pour les Congolais de déjouer le piège des ennemis de

A travers une lettre ouverte à l’Episcopat catholique , ils  rappellent le « cri de détresse du peuple de Dieu » qui relève que « l’école congolaise coûte trop chère aux pauvres » en RDC! La synergie des syndicats des enseignants de la RD Congo vient d’adresser une « lettre ouverte » à l’épiscopat de l’Eglise catholique du pays.

Pour cet activiste des droits de l’homme, les conditions d’incarcération sont difficiles, très pénibles dans le pays.

Ainsi qu’on le sait, le dialogue tant attendu par des millions de Congolaises et Congolais en vue de baliser la voie devant conduire aux élections n’a toujours pas commencé.

1.-CONTEXTE L’ordre politique actuel en République Démocratique du Congo tire son origine de l’Accord global et Inclusif signé à Sun City en Afrique du Sud, le 17 décembre 2002, par les délégués de la classe politique et de la société civile, forces vives de la Nation, réunies en dialogue intercongolais. Dans cet Accord, il a été convenu de « mettre en place un nouvel ordre politique, fondé sur une nouvelle Constitution démocratique sur base de laquelle le peuple congolais puisse choisir souverainement ses dirigeants au terme des élections libres, pluralistes, démocratiques, transparentes et