Elle est une des rares a quitté volontairement la Mission d’Organisation des Nations-Unies pour la Stabilisation de la RD-Congo (MONUSCO) alors MONUC pour se lancer dans une périlleuse aventure de résolution des conflits qui l’a conduit en Thaïlande. Kapinga Banza Jennifer Divine veut mettre à contribution son expertise pour résoudre divers problèmes liés aux conflits en RD-Congo sur¬tout à Bunia, en Province Orientale où des rebelles ougandais sont en train de semer la terreur et désolation.
Selon ses propres mots, elles une est une femme débordante d’activité. Façon de réclamer sa place dans la contribution de l’édifice RD-Congo. « je me suis vue dans l’obligation de résilier mon contrat a la MONUSCO alors MONUC en vue de bénéficier d’une formation sur le MAINTIEN DE LA PAIX ET LA RESOLUTION DES CONFLITS a Chulalongkorn University de Bangkok en Thaïlande, ou j’ai pu être formée entre autres dans : les processus de paix en situation post conflictuelle : cas du Cambodge (étude sur terrain) ; la commission Vérité et Justice sociale ; Nature et causes profondes des conflits ; Perspective du Genre dans la résolution des conflits ; la Négociation ; la Médiation ; la Résolution des conflits interculturels ; Communication dans la ges¬tion des conflits ; les médias comme outils de communication ; les communications interculturelles en situations de conflit ;la Résolution de problèmes ; le DDRRR (dés¬armement, démobilisation, rapatriement, réinsertion et réintégration ) ; la réforme du secteur de la sécurité ; la relance économique ; Construire la paix dans les situations post-conflictuelles ; Etude de cas : SRILANKA, cas de la Thaïlande du Nord : les conflits autour du pro¬jet de construction d’un barrage hydroélectrique dans les eaux profondes de Saloween River, qui est un fleuve qui baigne trois pays à savoir : la Chine, la Thaïlande et la Birmanie. De retour au pays, au travers de notre ONG dénommée, Initiative pour la Réconciliation et la Paix au Congo, IRPC en sigle, nous croyons fermement apporter notre modeste contribution dans le processus de pacification et de démocratisation de notre cher et beau pays, la République Démocratique du Congo, qui sort d’une tentaculaire guerre fratricide» a-t-elle déclaré. Cette femme prône le dialogue pour résoudre toute sorte des conflits. Et d’ajouter, pour ce faire, nous saluons les efforts de l’organisation au niveau national, du dia¬logue inclusif et participatif afin de parvenir à une vision commune de l’avenir de notre pays. A l’issue de ce dialogue, il serait recommandé de procéder à la mise en place d’une structure sociale qui pérennise la paix en RD-Congo, une infrastructure nationale au service de la paix qui permette au Gouvernement de résoudre les conflits sur le plan interne grâce à leurs propres compétences.
CHRIS WADOL