Ça tire de tous les côtés. Ca va dans tous les sens. Des déclarations, des communiqués, des prises de position se croisent. C’est cela l’onde de choc de l’exclusion du G7. La perspective inéluctable de redistribution des cartes n’est pas faite pour arrêter le ballet de réactions. Il y a de quoi… Réaménagement voire remaniement du Gouvernement, renouvellement partiel peut-être même total du bureau de deux chambres, nomination des commissaires spéciaux pour les nouvelles provinces, portefeuille… Des maroquins et strapontins qui font saliver. C’est sans doute la foire aux postes de la dernière chance.
D’un point de vue calendaire, pourtant, la séquence actuelle sonne comme de la distraction. Car, la bronca en cours n’arrête pas le temps. N’oublions pas que l’on est dans la seconde moitié de septembre 2015. Et que sur le front des échéances rien ou presque n’a encore été entamé. Tant du côté officiel- Gouvernement et CENI- que dans les rangs des acteurs politiques.
Pour un cycle électoral qui s’annonce extraordinairement long et surtout complexe, c’est loin d’être rassurant. Des élections locales sur fond de démembrement des provinces nécessiteront un sacré investissement en temps de préparation, en ressources humaines et en argent pour ce pays-continent.
Ce n’est pas tout. Ces scrutins devraient être couplés avec les provinciales. Après, devraient s’en suivre les sénatoriales et l’élection des gouverneurs de provinces. Pour finir avec la mère de batailles qu’est la présidentielle assortie des législatives. Un vrai marathon à couvrir en un peu plus d’une année !
A moins que l’hypothétique, mais pourtant indispensable, Dialogue n’en dispose autrement. Là non plus, on n’a pas l’air d’en prendre encore le chemin. Et si, au-delà de la levée de boucliers ambiante , certaines questions posées par le G7 nous attrapaient ! José NAWEJ