Suspension du porte-parole des FARDC : Paris salue la décision de Kinshasa 

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La France a condamné, ce mercredi, les propos tenus par Sylvain Ekenge, porte-parole des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), visant la communauté tutsi.  

Dans un message de l’ambassade de France en RDC consulté par notre rédaction, Paris estime que de tels discours de « haine » alimentent la violence et fragilisent l’unité nationale, dans un contexte déjà marqué par de fortes tensions dans la région des Grands Lacs.  

La France salue également la réaction rapide des autorités congolaises, qui ont suspendu Sylvain Ekenge de ses fonctions. 

Elle rappelle l’engagement pris par Kinshasa de mettre définitivement fin aux discours discriminatoires et de promouvoir une communication « respectueuse et inclusive » au sein des institutions publiques.  

Par ailleurs, Paris insiste sur la nécessité pour toutes les parties prenantes de respecter les obligations de la résolution 2773 du Conseil de sécurité des Nations unies. Cette résolution vise à favoriser une désescalade régionale et à renforcer les efforts de paix dans l’Est de la RDC et au-delà.  

La France souligne que le retour d’une paix « durable » dans la région des Grands Lacs passe par une inclusion « juste et effective » de toutes les communautés, sans exclusion ni stigmatisation. 

Les propos hostiles tenus par Sylvain Ekenge, notamment à l’égard des femmes tutsi, sont jugés incompatibles avec les principes de cohésion nationale et de respect des droits humains.

Raphaël Kwazi