La porte-parole du président Félix Tshisekedi, Tina Salama, a tenu, mercredi, à préciser la nature des accords en cours de conclusion entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda.
Lors d’une conférence de presse à Washington, elle a insisté sur ce que ces engagements ne sont pas, afin de dissiper les interprétations et polémiques autour de ce dossier.
Ce que les accords ne sont pas, selon Tina Salama :
- Ils ne constituent pas une vente de minerais aux Américains : la RDC conserve pleinement sa souveraineté sur ses ressources naturelles.
- Ils ne traduisent pas une “paix contre minerais” : l’objectif est de sécuriser les ressources pour priver les groupes armés de leurs sources de financement.
- Ils ne relèvent pas d’un "protectorat déguisé" : les mécanismes envisagés sont conjoints, équilibrés et encadrés juridiquement.
- Ils n’impliquent aucun partage de territoires : les parcs nationaux, notamment celui des Virunga, restent entièrement congolais, sans conditions ni exceptions.
Par ailleurs, Tina Salama a présenté ces engagements comme un paquet « cohérent » visant à :
1. Mettre fin à une guerre qui dure depuis trois décennies ;
2. Restaurer le contrôle territorial de la RDC, ainsi que celui de ses ressources naturelles ;
3. Transformer les richesses du pays afin qu’elles profitent directement à la population.
Pour le président Félix Tshisekedi, a-t-elle souligné, la finalité est claire : « Cette prospérité doit être ressentie par les Congolais. »
Raphaël Kwazi