Au total, six hommes civils, parmi lesquels des malades et des membres du personnel soignant, ont été tués par des rebelles de l'AFC/M23 dans le groupement d'Irambi Katana, dans la province du Sud-Kivu.
Selon un communiqué du gouvernement provincial du Sud-Kivu et signé par son porte-parole, Luganywa Bashizi Didier, ces civils ont été tués dans une attaque perpétrée dans la nuit du 23 au 24 novembre 2025 contre le dispensaire de Cahoboka à Katana.
Ce communiqué souligne que les victimes ont été d'abord arrachées de force de l'enceinte de cette structure médicale, et ont ensuite été soumises à des traitements cruels avant d'être exécutées sommairement.
"Le gouvernement provincial condamne avec la plus grande fermeté cette violation flagrante des droits humains, du droit international humanitaire et des règles fondamentales protégeant les civils ainsi que les structures médicales, qui doivent rester des lieux neutres et inviolables, même en période de conflit", peut-on lire dans ce communiqué.
Adressant ses condoléances aux familles victimes, le gouvernement provincial du Sud-Kivu assure qu'il continue de mobiliser tous les moyens institutionnels, sécuritaires, humanitaires et diplomatiques pour protéger les civils et plaider pour un retour de la paix.
D'autres sources locales indiquent que ces civils ont été tués sous prétexte qu'ils sont en collaboration avec des éléments Wazalendo.
Il sied de signaler que le groupement d'Irambi Katana dans le territoire de Kabare enregistre régulièrement des affrontements entre des éléments Wazalendo et des rebelles de l'AFC/M23.
Alphonse Muderwa