Malgré la signature des accords de Doha et de Washington et l’exigence du cessez-le-feu, la coalition rebelle AFC/M23 continue d’attaquer les positions des Forces armées congolaises dans l’Est de la République démocratique du Congo. C’est le général Sylvain Ekenge, porte-parole des FARDC, qui l’a dénoncé, ce samedi, au cours d’un point de presse à Kinshasa.
Cette attitude qu’il a qualifiée de « va-t-en-guerre » expose, selon lui, les populations de cette partie du pays aux aléas de la guerre. Face à cette situation, le porte-parole de l’armée a appelé les médiateurs dans les pourparlers de Doha et de Washington à prendre des mesures qui « s’imposent ».
« Cette attitude va-t-en-guerre expose nos populations aux aléas de la guerre. C’est pourquoi les Forces armées de la République démocratique du Congo, tout en dénonçant ces velléités et la violation du cessez-le-feu, appellent les négociateurs américains et qataris à prendre des dispositions qui s’imposent contre ces actes, parce que l’on ne peut pas continuer comme ça », a-t-il déclaré.
Face à cette situation, le général Sylvain Ekenge a relevé aussi que les FARDC ont, de leur côté, pris des dispositions qui « s’imposent pour répondre à ces provocations ».
Entre-temps, les négociations de Doha ont enregistré des avancées. Le samedi 15 novembre dernier, le gouvernement congolais et l’AFC/M23 ont, sous la médiation qatarie, signé un accord-cadre comprenant 8 protocoles qui déterminent les points à traiter pour parvenir à un accord de paix. Malgré la signature de cet accord-cadre, sur certaines lignes de front, des combats sont signalés.
Prince Mayiro