À la suite de l’accident impliquant un aéronef de type Embraer ERJ-145 immatriculé D2-AJB, survenu à 11h38 à l’aéroport de Kolwezi, l’Autorité de l’Aviation Civile de la République Démocratique du Congo (AAC/RDC) apporte des précisions sur les mesures engagées conformément aux normes internationales.
Dans un communiqué officiel signé par son directeur général, Jean Tshiumba Mpunga, l’AAC/RDC indique que l’aéronef était exploité par la compagnie angolaise Air JET dans le cadre d’un vol d’affrètement du ministère des Mines. Dès la survenue de l’accident, les équipes locales ont été mobilisées pour sécuriser la zone et assurer la prise en charge d’urgence.
Rôle de la RDC en tant qu’État d’occurrence
Se conformant strictement aux normes et pratiques recommandées de l’OACI, la RDC rappelle son statut d’État d’occurrence dans cette situation. À ce titre, l’AAC/RDC a immédiatement procédé aux notifications réglementaires obligatoires, à la coordination technique avec la République d’Angola, qui est à la fois État d’immatriculation et d’exploitation de l’aéronef accidenté.
Cette démarche s’inscrit dans le cadre de l’Annexe 13 de l’OACI, qui définit le rôle de chaque État impliqué lors d’un accident d’aviation civile.
En publiant ce communiqué, l’AAC/RDC réaffirme son engagement en faveur de la transparence, de la gestion responsable des événements d’aviation et du strict respect des standards internationaux.
La collaboration avec l’État angolais se poursuit afin de faciliter l’enquête technique, qui déterminera les causes de l’accident et formulera les recommandations nécessaires.
L’AAC/RDC assure au public qu’elle demeure mobilisée pour garantir la sécurité et la sûreté de l’aviation civile sur l’ensemble du territoire national.
Merveil Molo